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Après la mort du célèbre intervieweur politique Jean-Pierre Elkabbach, des personnalités politiques de tout bord ont rendu un dernier hommage à ses près de cinquante ans de carrière.
« Un monument de la télévision s’éteint ce soir. » Le célèbre journaliste politique Jean-Pierre Elkabbach est mort ce mardi à l’âge de 86 ans. Quelques instants après l’annonce de sa disparition, les réactions politiques se sont multipliées sur les réseaux sociaux pour rendre hommage à celui qui pendant près de cinquante ans aura interviewé sans concession les plus grands chefs d’État.
L’ancien président Nicolas Sarkzoy a partagé sa « tristesse de voir partir ce soir un grand du journalisme ». « Je pense ce soir à ceux qui, comme moi, l’ont aimé et admiré », a-t-il écrit sur son compte X, anciennement Twitter.
« Compagnon de route de la Ve République, Jean-Pierre Elkabbach aura marqué l’histoire médiatique de notre pays, a commenté Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français. J’ai apprécié, à mon tour, ses interviews, toujours respectueuses. Hommage. »
Éric Ciotti, actuel président des Républicains, a salué la « passion de l’information » qu’avait Jean-Pierre Elkabbach, « un grand journaliste de caractère que les politiques redoutaient tant il était solide intellectuellement ».
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella n’a pas non plus tari d’éloges celui qui « avait interrogé tous les chefs d’État depuis Valéry Giscard d’Estaing et fait vivre notre débat démocratique ». « Jean-Pierre Elkabbach, c’est plus d’un demi-siècle de journalisme politique, et des interviews mémorables », a-t-il ajouté.
« Un monument de la télévision »
Premier ministre à réagir à la mort de l’homme de médias, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a voulu rendre « hommage à un journaliste passionné, à un lecteur assidu, à un observateur hors pair de notre vie politique nationale, hommage à un homme qui a cru toute sa vie dans la force de l’engagement public. »
La députée RN Laure Lavalette et son collègue socialiste Guillaume Harot ont tous deux utilisé le terme de « monument » pour décrire Jean-Pierre Elkabbach.
D’autres ont loué sa longévité. Figure emblématique d’Europe 1, le journaliste avait également travaillé sur France Inter, France Télévisions, Public Sénat ou encore CNews.
« Si percutant, si cultivé, qu’il a traversé toutes les époques, au point qu’on le croyait éternel! », a regretté l’ancienne candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse.
Même constat pour la députée Renaissance Constance Le Grip: « Un grand journaliste nous quitte, dont les interviews politiques auront marqué plusieurs générations. » C’est d’ailleurs sur cet aspect marquant que Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris et ancienne ministre, a voulu insister. « Ma première interview fut avec Jean-Pierre Elkabbach! Autant une épreuve qu’une consécration », a-t-elle reconnu. « Une grande voix de la radio qui manquera. »
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