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Contrairement à une information du Journal du Dimanche, Olivier Faure a démenti avoir déjeuné avec Jean-Luc Mélenchon pour discuter de Ségolène Royal, en vue des européennes de 2024.
« Ils sont tous fous de Royal! », clame Le Journal du Dimanche (JDD), dans un article consacré à Ségolène Royal, publié dans son édition du jour. Selon le journal, désormais dirigé par Geoffroy Lejeune, ex-directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, l’ancienne candidate à la présidentielle pourrait représenter une liste d’union entre le Parti socialiste (PS) et La France insoumise (LFI) aux prochaines élections européennes.
Les deux leaders des partis, Olivier Faure et Jean-Luc Mélenchon, se seraient même retrouvés lors d’un déjeuner pour en discuter. Un moment de convivialité qui n’a, apparemment, pas eu lieu, affirme le leader socialiste, sur Twitter.
« On me fait passer un article du JDD concernant le PS. On est entrés dans l’ère des vérités alternatives chères à Trump. Un déjeuner et des deals imaginaires. Aucune source. Juste du fake. Le JDD n’est plus un journal. Et ceux qui s’y compromettent savent à quoi ils contribuent », tance Olivier Faure sur le réseau social.
Grève de six semaines
Le Journal du Dimanche a repris sa publication le 6 août après six semaines de grève contre l’arrivée à sa tête de Geoffroy Lejeune. Pour ce premier numéro sous sa chefferie, l’hebdomadaire était accusé d’avoir confondu deux affaires sur sa Une mais Lagardère News, propriétaire du titre, avait défendu le choix d’une image « symbolique » auprès de l’Agence France-Presse (AFP).
Pour sa première déclaration publique, Geoffroy Lejeune expliquait sur Europe 1 (média du groupe Lagardère) que la parution s’était faite dans une ambiance assez « surréaliste » avec très peu de membres de la rédaction sortante et de nombreux « bénévoles », proches de Geoffroy Lejeune ou employés de Lagardère.
Le journaliste de 34 ans a suscité plusieurs polémiques, notamment lorsque l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, sous sa direction, a été condamné à une amende de 1000 euros avec sursis pour injure publique à caractère raciste envers la députée LFI Danièle Obono. Même si Arnaud Lagardère, le patron du groupe, s’en défend, nombre d’observateurs voient dans cette nomination la main de Vincent Bolloré, milliardaire aux opinions réputées très conservatrices.
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