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Dans le cadre d’une expérimentation, 22 bureaux de tabac ont installé des distributeurs automatiques de billets. Une démarche saluée par certains clients alors que les points de retrait ont tendance à disparaître.
C’est peut-être une solution face à la disparition des distributeurs automatiques de billets. Une expérimentation est actuellement menée dans 22 bureaux de tabac à travers l’Hexagone. Ces derniers accueillent des points de retrait de cash, une initiative qui séduit plusieurs clients d’un des établissements concernés, situé à Nogent-sur-Marne dans le Val-de-Marne. « C’est très pratique et je me sens un peu plus sécurisée parce qu’il y a du monde autour plutôt que d’être isolée à l’extérieur d’une banque », reconnaît un cliente âgée.
« Je trouve que c’est bien car on n’est pas vraiment fourni en distributeurs dans le secteur, il faut marcher un kilomètre à chaque fois », explique un jeune client.
Seule la moitié des transactions effectués en espèces en 2022
Cette expérimentation intervient dans un contexte où les réseaux bancaires réduisent leur nombre de distributeurs automatiques face au recul du cash. En effet, les espèces sont de plus en plus boudées, notamment par les jeunes générations: l’année dernière, les billets ont permis de régler seulement la moitié des transactions opérées en France.
« Ce qu’on constate, c’est qu’on a des zones géographiques où on va beaucoup plus utiliser le cash et ce sont souvent des zones où il y a un vieillissement de la population un peu plus accentué », indique l’économiste Christopher Dembik.
« Les habitudes d’utilisation du cash sont très présentes et cette disparité se met en place car les distributeurs disparaîssent dans les zones où on en a le plus besoin, où on les utilise le plus à savoir les zones rurales », poursuit Christopher Dembik.
De leur côté, les buralistes perçoivent le levier d’activité que représente l’hébergement de ces points de retrait. « Aujourd’hui, l’avantage pour les commerçants est de capter de nouveaux flux et c’est à nous de nous réinventer pour gagner une nouvelle clientèle, offrir de nouveaux services », estime Philippe Coy, président du syndicat de la profession qui a particulièrement souffert du récent épisode de violences urbaines après la mort du jeune Nahel. D’ici l’année prochaine, l’organisation professionnelle envisage d’installer pas moins de 300 autres distributeurs dans les bureaux de tabacs français.
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