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Dix milliards d’euros de coupes budgétaires devront être trouvées en 2024, pour rester dans la trajectoire prévisionnelle du gouvernement d’un déficit public à 5,1% du PIB. Ils s’ajoutent aux dix milliards d’économies déjà annoncées pour cette année.
10+10=20. Voilà le calcul simple à retenir pour l’année 2024. Dix milliards d’euros d’économies supplémentaires devront être réalisées cette année, en plus des dix milliards d’euros déjà prévues, a annoncé le ministère de l’Économie mercredi.
Cette annonce porte l’effort sur les finances publiques à 20 milliards pour le budget 2024. L’objectif est de rester dans la trajectoire prévisionnelle, avec un déficit à 5,1% du PIB en 2024 (au lieu des 4,4% initialement prévus). En 2023, la différence entre les recettes et les dépenses de l’Etat avait déjà dérapé, à 5,5% du PIB.
Où trouver les dix milliards?
Pour trouver ces dix milliards supplémentaires, le ministère de l’Économie a évoqué notamment le CPF (compte personnel de formation), des économies réalisées sur les bâtiments de l’État, et des crédits gelés dans les ministères. Ces mesures doivent permettre d’économiser 5 milliards.
Les collectivités locales seront également appelées à participer et à maintenir leurs dépenses de fonctionnement à « 0,5 point en dessous de l’inflation ». Bercy précise qu' »il ne s’agit pas d’un effort supplémentaire », mais de « revenir aux objects fixés », ce qui devrait rapporter 2,5 milliards.
Enfin, le ministère mise sur une taxation des rentes, notamment sur « le rachat d’actions et les énergéticiens », pour rapporter les 2,5 milliards restants.
Voilà pour l’année 2024. L’année prochaine, les efforts reprendront au même rythme avec de nouveau 20 milliards d’euros de coupes budgétaires annoncées en 2025.
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