[ad_1]
Publié le 30 nov. 2023 à 19:25Mis à jour le 30 nov. 2023 à 19:42
Jamais les entrepreneurs de la défense n’auraient cru entendre de tels discours. Réunis ce jeudi lors de la conférence annuelle de l’Agence européenne de la défense, ils buvaient du petit-lait. « Nous devons rattraper quatre décennies de sous-investissements et de fragmentation », leur a annoncé Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.
Mieux : cette dernière a fustigé l’absence d’accord européen dans les investissements de défense et la tendance de certains Etats à préférer commander leurs équipements militaires à l’étranger. Ces dépenses non coordonnées font non seulement « monter les prix », a-t-elle rappelé, mais elles ont aussi « un coût sur le plan de la sécurité », faute d’interopérabilité entre les armées nationales. Et de citer un des exemples les plus caricaturaux des armées du continent : « La brigade germano-néerlandaise utilise le même type d’obusier, mais les Néerlandais n’utilisent pas les munitions allemandes et vice-versa. Il y a beaucoup d’autres exemples, cela ne peut pas continuer », a-t-elle insisté en citant la défense comme le dossier prioritaire de l’Union pour 2025.
[ad_2]
Source link