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Après l’Espagne, le Portugal a suspendu pour une durée de 3 mois l’activité de cette société qui scanne les iris en échange d’une cryptomonnaie.
Les autorités portugaises ont annoncé mardi la suspension temporaire de la collecte de données biométriques par Worldcoin, une cryptomonnaie dont le système de vérification est basé sur une reconnaissance de l’iris, comme l’avait fait l’Espagne il y a trois semaines.
La Commission nationale de protection des données (CNPD) a justifié sa décision par « la sauvegarde du droit fondamental à la protection des données, en particulier des mineurs », a-t-elle indiqué dans un communiqué en précisant que cette suspension serait en vigueur pendant une période de trois mois pour lui permettre de « conclure son enquête et prendre une décision finale ».
300.000 personnes
Citant des informations parues dans la presse locale la CNPD a indiqué que « plus de 300.000 personnes au Portugal » avaient déjà fourni leurs données biométriques en échange d’un paiement en cryptomonnaie « worldcoin », lancée en juillet 2023 par le patron d’OpenAI Sam Altman.
Worldcoin a été lancé dès la fin juin en Allemagne, d’où est originaire l’un de ses cofondateurs, Alex Blania, actuellement dirigeant de la holding californienne de Worldcoin, Tools for Humanity (« Des outils pour l’humanité »).
Le système Worldcoin est censé devenir une sorte de passeport numérique fonctionnant grâce à une chaîne de blocs, qui permettrait à ses utilisateurs de prouver leur identité en ligne sans partager de données personnelles.
Mais pour obtenir ce sésame, l’usager doit d’abord se soumettre à un « scan » de l’iris par un « orb », un appareil biométrique conçu par Worldcoin. Il doit ensuite télécharger Worldapp, un portefeuille numérique qui lui permet de recevoir des jetons, ou « worldcoin tokens ».
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