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LSW3. Le secteur des cryptomonnaies au sens large est parfois comparé à une sorte de jungle numérique. Une définition souvent un peu trop rapidement attribuée à cet écosystème par les instances de régulation, prompts à en critiquer tous les aspects. Néanmoins, une nécessité d’harmonisation et de clarification s’impose dans le domaine. Cela afin de permettre une meilleure prise en compte des enjeux de sécurité liés à cet environnement désormais identifié comme Web 3. Une mission revendiquée par la Ligue pour la sécurité du Web 3, portée par une quarantaine d’acteurs publics et privés de cette économie naissante. Le but ? Développer le guichet unique de la gestion des risques de ses différents cas d’usage.
Qu’est-ce que la ligue pour la sécurité du Web 3 ?
L’un des principaux problèmes en travers d’une plus grande adoption du Web 3 est son exposition (trop) importante aux risques numériques. Car les fraudes, arnaques et autres hacks sont omniprésents dans cette économie encore en pleine construction.
C’est la raison pour laquelle il devient indispensable de « renforcer la sécurité et la confiance dans cette nouvelle génération décentralisée du net. » Et afin d’y parvenir, une quarantaine d’acteurs inscrits dans cet écosystème, dont la plateforme Binance ou la structure Chainalysis, se rassemblent au sein d’une nouvelle association à vocation nationale.
Nom de code : la Ligue pour la sécurité du web 3 (LSW3). Son objectif : développer « un espace d’échange et de contributions sur les sujets liés aux enjeux de sécurité dans l’écosystème web 3 (cyber, lutte contre les fraudes et la contrefaçons, compliance, judiciaire, réputation, etc). »
Le guichet unique de la gestion des risques des cas d’usage Web 3
Un projet lancé en partenariat étroit avec l’Association pour le développement des actifs numériques (Adan) déjà très active dans le domaine. Le tout développé par la société française de sécurisation des systèmes Web3 RAID Square.
Au programme, la création d’une plateforme de « threat intelligence » avec le Campus Cyber. Mais également « un groupe de travail sur les enjeux judiciaires liés au web 3 pour améliorer les procédures de « law enforcement » et nourrir la coopération publique-privée dans le cadre de la lutte contre les arnaques. »
Comme l’explique Sébastien Martin, CEO de RAID Square et président du projet, la Ligue de sécurité du Web 3 répond à une double vocation. Car, en matière de sécurité, les enjeux se portent essentiellement sur la formation et la prévention.
« La Ligue pour la sécurité du web 3 a pour vocation à servir d’interface entre les pouvoirs publics et les acteurs privés sur les enjeux de hacks, d’arnaques ou de fraude dans l’écosystème web 3. Elle a également pour objectif de servir d’espace de prévention et de formation »
Sébastien Martin
L’avenir de l’écosystème émergent du Web 3 se joue actuellement. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de penser son environnement en termes de sécurité et de « law enforcement » le plus tôt possible. Une mission enclenchée par la toute nouvelle Ligue pour la sécurité du web 3 (LSW3). L’avenir est en marche…
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