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L’exception qui confirme la règle. Il fallait bien trouver quelques exemples après toutes ces années de vaines incantations venant des détracteurs de la crypto qui l’accusent en permanence de servir les intérêts du grand banditisme, de la mafia et des terroristes de tous poils. On savait depuis que tout ceci n’était pas forcément vrai, voire partiellement faux, car la blockchain étant plutôt transparente pour qui sait la lire, certaines organisations avaient abandonné son usage.
Mais un rapport récent de TRM, spécialiste du renseignement 3.0, nous apprend que certains réseaux de l’État islamique continuent d’utiliser l’USDT pour lever des fonds dans plusieurs pays. Quand la crypto sert au plus vil obscurantisme, on est aussi là pour vous le raconter. Alors partons ensemble sur les traces des crypto suppôts de Daech !
« Ils » avaient raison : les terroristes utilisent les cryptos
Le Groupe d’Action Financière (GAFI) est un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Créé par le G7 et indirectement lié à l’OCDE, il prescrit diverses recommandations et avis aux États membres et a depuis longtemps la cryptomonnaie dans son viseur.
Sous son impulsion, les agences de lutte contre la fraude financière scrutent les transactions financières du monde entier à la recherche d’irrégularités et de transferts suspects. Et justement, les Nations Unies ainsi que le Département du Trésor américain ont observé, ces derniers mois, une utilisation croissante de la cryptomonnaie par l’État islamique et certains de ses sympathisants en Asie.
C’est le sujet du rapport publié par TRM, le spécialiste des données on chain qui « aide les gouvernements et les institutions financières à lutter contre la fraude, le blanchiment d’argent et le crime financier ». Fort de son expérience, les équipes de TRM ont mis à jour l’utilisation récurrente de l’USDT par différents réseaux de l’État islamique (EI) pour lever des fonds et financer ses activités. De plus, selon leurs recherches, le réseau Tron (TRX) serait le support privilégié de leurs échanges. Sont principalement concernés le Tadjikistan, l’Afghanistan, le Pakistan, l’Indonésie et la Syrie.
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L’Asie centrale au cœur de la nébuleuse État islamique
Commençons avec les trois pays d’Asie centrale, et plus particulièrement le Tadjikistan, cette petite république enclavée qui fait rarement la une de l’actualité. Là, TRM a mis le doigt sur un réseau de recrutement qui œuvrait pour la branche afghane de l’EI.
Une adresse crypto ayant reçu 2 millions d’USDT a été identifiée comme appartenant à un responsable local puis a été surveillée. Finalement, grâce à l’aide de la plateforme crypto locale et aux renseignements issus du KYC, le 22 juin 2023, les autorités turques ont arrêté Shamil Hukumatov, un haut responsable de la collecte de fonds de l’EI.
Partons maintenant un peu plus au sud, au Pakistan, pour voir comment une cellule locale de l’EI a tenté de récolter des fonds pour financer des attentats contre les forces armées du pays. L’année dernière, TRM a en effet identifié plusieurs adresses ayant collecté 40 000 dollars pour soi-disant aider la Turquie et la Syrie à se reconstruire après le tremblement de terre. A priori, tout ceci était une façade pour cacher des levées de fonds pour l’organisation terroriste.
En Afghanistan, c’est une unité spécialisée dans la production de contenus médias qui a été repérée par TRM. Baptisée Al-Azaim, cette branche de l’EI dans le pays publiait régulièrement ses adresses cryptos pour recevoir des dons en USDT. Et même si les montants sont faibles (10 000 dollars), la structure est en place.
La Syrie : plaque tournante des collectes de fonds en USDT
Mais les sommes les plus importantes ont été débusquées en Indonésie, où un exchange local héberge plusieurs adresses rassemblant 517 000 dollars. Ces fonds sont utilisés pour soutenir et aider les familles de l’EI détenues dans des camps en Syrie. Des transferts de 10 000 dollars sont continuellement effectués, toujours sur le réseau Tron (TRX) et toujours en USDT.
La Syrie est d’ailleurs le centre névralgique de la collecte de fonds internationale de l’EI. Des ressortissants indonésiens ont même été sanctionnés par l’OFAC américain pour y avoir participé. TRM a donc bien mis le doigt sur un angle mort de la crypto qui est exploité sans vergogne par cette organisation terroriste pour collecter et transférer de l’argent.
Mais nul doute que les instances internationales continueront de traquer sans répit ces terroristes sur tous les terrains du monde, et même sur la blockchain, pour ne pas leur laisser le moindre espace de tranquillité ni le moindre dollar numérique.
Terminons sur une note d’espoir en découvrant, ou redécouvrant, l’histoire incroyable de cette femme afghane qui a, elle aussi, utilisé la crypto dans son pays, mais cette fois pour la bonne cause : Roya Mahoob ou quand Bitcoin se met au service du bien commun.
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