[ad_1]
A la différence de l’Allemagne, la France maintient le cap de la croissance. Après avoir augmenté de 0,6% au trimestre précédent, son PIB a progressé de 0,1% cet été. Et en octobre, l’inflation a sensiblement reculé.
La publication par l’Insee de ces deux chiffres étaient très attendue. La croissance allait-elle rester de mise au troisième trimestre? Et, après son rebond estival, l’inflation recommencerait-elle à refluer? A ces deux questions, les experts de l’Insee ont donné tort au pessimistes.
Certes la croissance a reflué par rapport au deuxième trimestre: 0,1% après 0,6% (hausse revisée ce mardi). Mais si on regarde autour de nous, le seul fait de se maintenir au-dessus de la ligne de flottaison est une performance appréciable. En Allemagne, le PIB a flanché comme en Autriche, aux Pays-Bas ou au Portugal. Baisses qui ont contribué à faire passer la zone euro en territoire négatif.
Beau rebond estival pour la consommation des ménages
Comment explique-t-on cette toute petite croissance française? D’une part aux investissements des entreprises qui n’ont cessé de progresser depuis le début de l’année, mais aussi à la consommation des ménages. Sur les mois de juillet, août et septembre, pendant les vacances donc, les Français ont davantage consommé. La morosité du trimestre précédent (+0%) a laissé place à une embellie notable (+0,7%).
Ce mardi matin, le ministre de l’Economie s’est évidemment félicité de ce petit rebond.
« L’acquis de croissance est de 0,9%. On fera le 1% promis » a assuré Bruno Le Maire.
Quant à l’inflation, elle a, durant le mois qui se termine ce mardi, sensiblement reflué, passant à 4% sur un an. Le rebond observé en août (+4,9%) et en septembre (+4,9%) est dernière nous. Bien qu’elle reste élévée, l’inflation est revenue à son plus bas niveau depuis le printemps 2022.
Les prix des produits alimentaires en baisse deux mois de suite
Et la bonne nouvelle c’est que ce recul de l’inflation concerne aussi les produits alimentaires. Là encore, si on prend l’inflation sur un an, on est passé de +11,2% en août à +7,7% le mois dernier. Cela reste important, mais on est sur la bonne pente. D’autant qu’à après avoir baissé entre août et septembre (-0,3%), la tendance s’est poursuivi en octobre (-0,1%). Sachant qu’on ne reviendra pas au prix auquel les consommateurs pouvaient faire leurs courses il y a deux ans.
Les prix dans l’alimentation ont, selon les relevés de l’Insee, subi une hausse de 20,7% par rapport à octobre 2021. Mais entre temps les salaires ont aussi augmenté (+10% pour le Smic). Les industriels de l’agro-alimentaire comme la grande distribution paient donc leurs salariés plus chers qu’il y a deux ans. Et à la différence du cours des matières premières ou de l’énergie, ce coût ne peut pas être revu à la baisse, sauf à se séparer d’une partie de leur personnel.
[ad_2]
Source link
