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Le président de la République a également annoncé devant la presse qu’il voulait reconnaitre dans la loi l’agriculture et l’alimentation « comme un intérêt général majeur » de la France.
Emmanuel Macron a annoncé samedi depuis le Salon de l’agriculture, où il a été hué à son arrivée, qu’il réunirait dans trois semaines à l’Elysée « l’ensemble des organisations syndicales, l’ensemble des filières agricoles » pour tenter de répondre à la colère des agriculteurs.
Le président a également annoncé devant la presse qu’il voulait reconnaitre dans la loi l’agriculture et l’alimentation « comme un intérêt général majeur » de la France et que l’indicateur du coût de production de chaque filière devait « servir de prix plancher ». « Nous lancerons un recensement dans chaque région des exploitations qui sont dans les plus grandes difficultés de trésorerie pour pouvoir les accompagner », a-t-il encore déclaré.
« Une réelle avancée » selon un adhérent de la FNSEA
Damien Greffin, un des vice-présidents du syndicat majoritaire FNSEA et céréalier dans l’Essonne, avait dit vendredi à l’AFP vouloir « entendre le président dire que l’agriculture était d’intérêt général majeur, ce qui la plaçait au-dessus des autres intérêts ». Une source au sein de l’exécutif a ensuite simplement indiqué qu’une telle mention impliquait « des conséquences juridiques ».
Dans ses efforts pour calmer la colère des agriculteurs, le gouvernement avait indiqué avoir par exemple puisé dans la proposition de loi portée par le sénateur LR Laurent Duplomb, qui prévoit de déclarer « d’intérêt général majeur » les réserves d’eau pour l’irrigation. Gabriel Attal avait aussi dit que la prochaine loi agricole consacrerait l’agriculture « au rang des intérêts fondamentaux de la nation ».
L’annonce a fait réagir positivement des adhérents de la FNSEA, comme Yohann Guedon, 48 ans, éleveur de porcs en Charentes: « C’est une réelle avancée. Cette reconnaissance, c’est celle de la légitimité de notre activité, d’intérêt général, qui nous protège contre des groupuscules. Un projet de retenues d’eau sera prioritaire, c’est hyper important, parce que chez nous, sans eau, on ne produit pas. »
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