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Le taux immobilier moyen a atteint 3,61% en juillet, selon les chiffres de l’observatoire Crédit Logement CSA. Il était à 3,45% en juin.
Les mois se suivent et se ressemblent. Pendant que les taux immobiliers progressent, la production de crédits, elle, recule. En juillet, le taux moyen a atteint 3,61%, selon les chiffres de l’Observatoire Crédit Logement CSA. Dans le détail, il ressort à 3,52% à 15 ans, 3,73% à 20 ans et 3,89% à 25 ans. Pour rappel, le taux moyen était à 3,45% en juin et à 2,35% en décembre dernier. « Depuis le début de l’année, le taux moyen a augmenté de 126 points de base (1,26 point de pourcentage, NDLR), en moyenne de 18 points de base par mois. La hausse est maintenant régulière après un ajustement plus rapide en début d’année lié à la mensualisation du taux d’usure depuis février », précise l’Observatoire.
La durée moyenne, elle, se maintient à 250 mois, soit 20,8 ans. L’Observatoire ajoute: « L’allongement de la durée moyenne des crédits octroyés marque donc le pas. Néanmoins, même une telle durée n’est plus suffisante pour compenser les conséquences de la hausse des prix des logements, des taux d’intérêt et du niveau d’apport personnel exigé sur les capacités d’emprunt des ménages ».
La production de crédit recule
L’Observatoire explique: « La seule augmentation du taux moyen des crédits a réduit la capacité d’emprunt des ménages de 27,5% depuis décembre 2021 et de 12,6% depuis janvier 2023. Concrètement, un ménage qui pouvait emprunter 100.000 € fin 2021 ne peut plus emprunter que 72.500 € en juillet 2023, voire 75.900 € en tenant compte de l’impact de l’allongement des durées ».
Du côté de la production, le nombre de prêts accordés recule encore en juillet. « Fin juillet 2023, la chute de la production mesurée en niveau trimestriel glissant (soit en comparant les périodes mai-juillet et février-mars, NDLR) est de 51,5% et de 50,5% pour le nombre de prêts », précise l’Observatoire qui poursuit: « Pour autant, l’horizon du marché semble s’éclaircir, sous l’effet d’une lente remontée de la profitabilité de la production nouvelle. Mais la reprise sera lente et hésitante, tant que l’accès au crédit n’aura pas été desserré par la Banque de France ».
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