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Publié le 2 déc. 2023 à 12:14
C’est un des principaux objectifs défendus par le président émirati de la COP28. Dans sa lettre aux participants de l’événement, Sultan Al Jaber appelle à tripler la capacité mondiale des énergies renouvelables d’ici à 2030. Pour parvenir à contenir le réchauffement climatique, le développement des énergies « propres » ne sera pas suffisant, a toutefois rappelé le 20 novembre dernier le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres , appelant à « arracher les racines empoisonnées de la crise climatique : les énergies fossiles ».
La Chine, premier pays émetteur d’émissions de gaz à effets de serre, développe de manière spectaculaire ses énergies renouvelables tout en continuant à recourir massivement au charbon. Un antagonisme auquel s’étaient déjà opposés l’Union européenne et les Etats-Unis lors de la COP26 en Ecosse.
Difficile consensus
Le sommet avait abouti à un texte mentionnant pour la première fois l’objectif d’une baisse de l’usage de ce combustible, mais n’appelant pas à une réelle sortie des énergies fossiles, gaz et pétrole compris.
Ce manque d’ambition s’explique par la difficulté à trouver un consensus entre des pays aux mix électriques très divers. Les émissions de carbone générées par la production d’électricité dessinent ainsi une géographie mondiale complexe.
Sur le cartogramme ci-dessous, chaque pays est représenté par un cercle, dont la surface est proportionnelle à ses émissions de CO2. On constate que la Chine et l’Inde caracolent en tête des pays les plus pollueurs. Mais pour comparer les pays en faisant abstraction de leur taille, mieux vaut privilégier l’indice d’intensité carbone, aussi appelé « facteur d’émission ».
La responsabilité des membres du G20
Représenté ici par un dégradé de couleurs, il indique combien de grammes de CO2 sont émis dans l’atmosphère lors de la production d’un kilowattheure d’énergie. Ainsi, certains pays ne sont pas parmi les plus pollueurs en valeur absolue, mais la majorité de l’électricité qu’ils produisent est carbonée : c’est par exemple le cas du Maroc ou de Cuba.
Plus globalement, ce cartogramme met en évidence la responsabilité des pays membres du G20, qui étaient à l’origine de 78 % des émissions de gaz à effet de serre en 2021 selon le Programme de l’ONU pour l’environnement (PNUE). C’est aussi sur eux que portent les espoirs d’un changement radical, a souligné la directrice exécutive, Inger Andersen : « On compte 193 pays dans le monde et ce ne sont pas ce que font les 173 autres qui feront la différence. »
Ce déséquilibre sera au coeur d’autres discussions majeures lors de la COP28, qui devront aborder le d édommagement financier des pays qui subissent de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique par ceux qui en sont le plus responsables.
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