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Selon Ambroise Fayolle, les efforts et les progrès accomplis ne sont « pas à la hauteur de ce qu’on doit faire » en matière de transition écologique. Mais il note la place plus importante que prennent le climat et l’environnement dans les préoccupations des ménages.
« Le 17 novembre dernier, la hausse des températures par rapport à l’ère préindustrielle a atteint 2 degrés », rappelle le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI) Ambroise Fayolle, ce lundi 27 novembre sur BFM Business. Or ces « 2 degrés » représentent la limite haute dans les accords de Paris qu’il ne faut pas dépasser, ajoute-t-il.
Pour lui, la COP28 qui s’ouvrira dans quelques jours à Dubaï aura donc les allures d’un « bilan », cinq ans après de premières décisions. Du 30 novembre au 12 décembre, la première ville des Émirats arabes unis sera en effet le théâtre de la 28e édition du grand rendez-vous international annuel sur le climat sous l’égide de l’ONU.
« Ce qu’on voit c’est qu’il y a des efforts, des progrès, mais ce n’est pas à la hauteur de ce qu’on doit faire », estime-t-il.
Une « dynamique positive »
« On espère qu’il y aura des décisions politiques fortes notamment dans le domaine des perspectives de l’extinction des énergies fossiles », espère-t-il. « Nous-mêmes à la BEI on a décidé d’arrêter de financer des projets d’énergies fossiles », se félicite-t-il.
Le dirigeant espère une « dynamique positive » avec les pays en développement, notamment grâce à la mise en œuvre du fonds « Loss and damage », lancé l’année dernière en Egypte.
Ambroise Fayolle souligne enfin la prise de conscience qui ressort d’une étude menée par BVA pour la BEI au sein du grand public dans environ trente pays. « Certes, les préoccupations sur le pouvoir d’achat restent les plus importantes », commence-t-il. « Mais si vous combinez notamment en France les préoccupations liées au changement climatique et celles liées à la dégradation de l’environnement, vous êtes à des pourcentages qui sont du même ordre, voire au-dessus que ceux qui sont liés à la dégradation du pouvoir d’achat », explique-t-il.
« Les gens sont conscients que la transition énergétique ne se fera pas si elle n’est pas juste », ajoute le vice-président de la BEI.
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