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Publié le 9 oct. 2023 à 16:38Mis à jour le 11 oct. 2023 à 11:57
Censée relancer le dialogue entre l’exécutif et les partenaires sociaux, une conférence sociale sur les bas salaires et les carrières aura lieu le 16 octobre 2023. Explications.
Le rendez-vous a été annoncé fin août par Emmanuel Macron à l’issue des Rencontres de Saint-Denis avec les principaux chefs de partis politiques : une conférence sociale portant « sur les carrières et les branches situées sous le salaire minimum » sera organisée à l’automne.
C’est la Première ministre, Elisabeth Borne, qui sera aux manettes de ce rendez-vous qui se tiendra sur une journée entière le 16 octobre 2023 au Cese (Conseil économique, social et environnemental) à Paris, avec une séance plénière le matin, des ateliers l’après-midi et une clôture en plénière.
Trois thématiques y seront finalement abordées : les « minima conventionnels, les classifications et les déroulés de carrière », puis « les temps partiels et les contrats courts », et enfin « les exonérations de cotisations, primes d’activité et tassement des rémunérations », selon Matignon.
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait récemment évoqué un quatrième thème, celui de l’égalité femmes-hommes, mais précisé qu’il pourrait être traité de « manière indépendante » à cette conférence.
Mais la volonté du gouvernement de mettre à contribution l’assurance-chômage pour financer le service public de l’emploi et les retraites complémentaires pour assurer l’équilibre global du système de retraites, dénoncée par les syndicats et le patronat, devrait peser sur les discussions.
En amont de la conférence, Elisabeth Borne va rencontrer tour à tour, à partir du 9 octobre, les organisations syndicales et patronales . Sont conviés à Matignon côté syndicats : la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa et Solidaires (qui a décliné l’invitation) ; et côté patronat : le Medef, la CPME, l’U2P, la FNSEA (principal syndicat agricole), la Fesac (entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma), et l’Udes (employeurs de l’économie sociale et solidaire).
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