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Publié le 22 nov. 2023 à 6:17Mis à jour le 22 nov. 2023 à 6:20
Les bonnes intentions jalonnent la montée des prix de l’alimentation qui constitue un enfer pour les consommateurs. L’inflation alimentaire s’éteint sur un palier élevé. Sur un an, elle s’élève à 9 %, sur deux à 21 %. Le gouvernement a fait voter l’avancement des négociations commerciales 2024. « Toute baisse est bonne à prendre », affirme aux « Echos » Olivia Grégoire, la ministre du Commerce. Il n’empêche : les professionnels sont unanimes – les étiquettes ne reviendront pas à ce qu’elles étaient au début de l’année 2022.
La guerre en Ukraine a mis le feu aux poudres, mais c’est l’Etat qui a rempli les barils. Lorsque les Russes ont franchi le Dniepr, les énergéticiens privés de gaz par embargo ont fait exploser le coût de l’électricité. Les plaines ukrainiennes qui regorgent du blé, du maïs et du tournesol qui nourrit le bétail ont rétréci. Les engrais ont manqué. Les cours des matières premières agricoles ont flambé comme les coûts de fabrication des produits transformés. Les industriels de l’agroalimentaire ont crié au danger mortel. Il fallait augmenter les prix sous peine de fermeture des usines. Le gouvernement a convoqué les distributeurs et leur a intimé de déchirer les contrats des négociations 2022 dont l’encre n’était pas encore sèche.
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