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Depuis les années 1990, la punaise de lit a fait son grand retour. Une invasion telle que le gouvernement a dû publier un plan interministériel pour lutter contre ce fléau.
Disparue dans les années 1950, la punaise de lit est de retour depuis les années 1990. Si aucune statistique n’existe, son invasion est telle que le gouvernement a dû intervenir. Il a publié en février 2022 un plan interministériel de lutte contre les punaises de lit afin d’améliorer la sensibilisation et d’intensifier la mobilisation dans tous les secteurs d’activité concernés par ce fléau. Le gouvernement rappelle que la punaise de lit doit son grand retour aux voyages internationaux et à sa résistance aux insecticides.
Les reconnaître
Les punaises de lit, insecte de couleur brune, sont visibles à l’œil nu. « Elles ne sautent pas et ne volent pas. Les punaises de lit se nourrissent de sang et peuvent survivre plusieurs mois sans se nourrir. Elles peuvent piquer jusqu’à 90 fois en une seule nuit, provoquant des démangeaisons parfois insupportables », rappelle le gouvernement.
Leurs piqûres ressemblent à celles des moustiques, à quelques différences près. Elles « peuvent se regrouper par 3 ou 4 sur la peau, parfois en ligne, et sont généralement situées sur les parties découvertes du corps (visage, mains, bras, jambes) ».
Les localiser
Cet insecte parasite vit à l’abri de la lumière, dans les espaces sombres. Ainsi, les chambres à coucher et les salons avec canapé sont les pièces principalement touchées. Elles sont observées sur les matelas, lattes ou fentes du sommier, bois du lit, plinthes, angles des murs…
Les éviter
Le gouvernement donne des conseils pratiques pour éviter que son intérieur soit envahi par ce nuisible. Tout d’abord, il faut éviter d’encombrer les espaces chez soi afin de limiter le nombre d’endroits où elles peuvent se cacher. Ensuite, il faut prendre soin de bien nettoyer tous les achats de seconde main (vêtements, meubles, …). Les punaises de lit sont sensibles aux températures hautes ou basses. De plus, lors d’un séjour à l’hôtel, il faut prendre gare à ne pas poser ses bagages sur le sol, les laisser fermer, inspecter le lit, vérifier les murs. Et enfin, lors d’un retour de voyage, le ministère préconise notamment de laver ses vêtements à 60° et passer l’aspirateur dans ses bagages.
S’en débarrasser
Les punaises de lit étant sensibles à la chaleur, il est conseillé de passer tous les tissus à la machine à laver à 60°, au sèche-linge ou de congeler ses objets pendant 72H à -20°c. Pour les éléments qu’il n’est pas possible de passer à la machine ou de congeler, il faudra utiliser un appareil à vapeur sèche, c’est-à-dire à haute température (au moins 120°C), qui détruit tous les stades de punaises de lits au niveau des recoins ou des tissus d’ameublement. Une opération qui a un coût : entre 500 et 1.000 euros.
Le gouvernement préconise aussi de supprimer l’ameublement infesté. Cette suppression « ne doit pas être systématique, mais réfléchie et organisée pour ne pas contaminer d’autres sites. Les matelas ou meubles contaminés ne doivent bien sûr pas être vendus, ni déposés dans la rue: il faut s’assurer qu’ils aillent directement en décharge et qu’ils ne soient pas récupérables (les rendre inutilisables) ».
Le gouvernement rappelle que les punaises de lit ont développé des résistances à la quasi-totalité des insecticides en vente libre. C’est pourquoi, le cas de persistance, il est conseillé de faire appel à des professionnels qui possèdent le certificat Certibiocide en cours de validité délivré par le ministère de la Transition écologique.
Il est également possible de faire intervenir un chien détecteur. « La détection canine permet de cibler les zones infestées avec précision, ce qui permet de ne traiter que les surfaces le nécessitant. Ainsi, le prix du traitement est limité. Les chiens, formés, sont précis à 98% contre seulement 35% à l’œil humain. De plus, un chien renifleur peut inspecter un logement vide de 4 pièces en 10 à 15 minutes seulement. Le chien est capable de détecter l’insecte nuisible à travers les meubles et les plinthes. Inutile donc de tout démonter. En effet, le chien possède un odorat 1000 fois plus puissant que celui de l’homme », précise l’entreprise Cynoscan dans un communiqué.
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