Comment l’automobile veut faire de l’économie circulaire une affaire rentable

C’est un petit établi de haute technologie où trône une carte à puces. L’opératrice centre la machine, puis abaisse un cube au bout d’un bras mécanique sur un des composants. Celui-ci va être rapidement soumis à une température de 200 degrés, afin de faire fondre et réparer en toute délicatesse ses 400 points de soudures.

L’un d’entre eux a cédé, entraînant une panne sur la caméra automobile frontale d’où le circuit imprimé est issu. « Les cracks de soudure constituent l’incident majoritaire sur les produits électroniques », explique le chef d’atelier, Pierre Maublanc. Ce qui oblige bien souvent, faute de diagnostic et de filière de réparation, à jeter le produit en entier.