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Publié le 31 oct. 2023 à 8:43Mis à jour le 31 oct. 2023 à 8:44
A peine soufflées les bougies de son 18e anniversaire, la princesse Leonor se rendra au Parlement, ce mardi, pour prêter serment de fidélité à la Constitution. Un acte symbolique qui la met officiellement en piste pour la succession au trône d’Espagne. Les télévisions ont prévu une couverture de l’événement digne d’un couronnement, tant l’image de la jeune fille fascine.
Avec elle, la dynastie Bourbon est en train de gagner en sympathie dans l’opinion publique. Elle joue la carte de la continuité tranquille, de la proximité et du service au pays, d’autant plus que la princesse suit actuellement une formation en académie militaire.
Elément stabilisateur
La fraîcheur de Leonor, en uniforme parmi ses camarades de promotion, efface un peu les frasques de son grand-père Juan Carlos et, grâce à elle, la monarchie retrouve sa place aimable et mesurée. Elle redevient un élément stabilisateur au milieu des turbulences de l’échiquier politique espagnol, entre les excès de Vox, les chantages des indépendantistes catalans et les majorités bancales .
« La monarchie se réinvente avec Leonor I », titre « El Pais », qui a interrogé des historiens afin de mesurer avec eux le chemin parcouru pour redorer l’image de la couronne. Depuis son accession au trône, en 2014, Felipe VI a gagné la confiance des Espagnols en imposant une image de sobriété. Mais cela ne signifie pas pour autant que le pays soit saisi d’une fièvre royaliste.
« La monarchie est acceptée dans la mesure où elle est perçue comme utile par la société, c’est-à-dire rentable en termes de coûts/bénéfices », selon les historiens consultés, et elle satisfait lorsqu’elle aide à projeter une image du pays positive et attrayante au niveau international.
En se sens, nul doute que le fait que Leonor soit femme joue en sa faveur, plus que cela va permettre de moderniser l’institution monarchique espagnole, tout en coïncidant naturellement avec l’élan de transformation du pays où se renforce la présence des femmes aux postes de pouvoir.
« Au-delà des scandales du roi émérite, la monarchie exhibe sur sa feuille de service à l’Espagne un demi-siècle de démocratie, de stabilité et de prospérité économique », écrit le quotidien. Reste à savoir combien de temps Leonor de Bourbon pourra faire valoir ce crédit.
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