[ad_1]
Le président du Rassemblement national cible le discours de l’exécutif, qui s’inscrit à « l’exact inverse » de « sa politique depuis sept ans », selon lui.
Du « cynisme » face au « désespoir ». Invité de BFMTV-RMC, Jordan Bardella a taclé ce lundi 29 janvier le discours du gouvernement sur le mouvement des agriculteurs, en s’en prenant plus particulièrement à Gabriel Attal et à son intervention vendredi dernier en Haute-Garonne où il a annoncé une batterie de mesures.
« J’ai trouvé ça particulièrement malsain, parce qu’il vient dire l’exact inverse de ce qu’ils ont fait depuis sept ans », a dénoncé le président du Rassemblement national, soulignant la responsabilité de l’exécutif dans la situation actuelle.
« Une période trouble »
Un discours en droite ligne de sa lettre ouverte aux agriculteurs, partagée sur X (ex-Twitter) ce lundi. L’élu d’extrême droite déplore les annonces « largement insuffisantes” de Gabriel Attal, tout en taclant une « communication », qui « relève de la schizophrénie, tant elle va à l’inverse de ce que le gouvernement a défendu depuis sept ans ».
Sur BFMTV-RMC, Jordan Bardella synthétise son propos par cette formule: « Nous entrons dans une période trouble où vont se rencontrer le désespoir des agriculteurs (…) et le cynisme du gouvernement. »
Depuis Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne), Gabriel Attal a annoncé plusieurs mesures vendredi, dont notamment la fin de « la trajectoire en hausse » sur le gazole non-routier (GNR), une revendication centrale des agriculteurs.
« Plus grande crise sociale » de la Ve République
Au-delà des mesures déjà entreprises, dont dix visent à créer un « choc de simplification » administrative dans l’immédiat, d’autres suivront dans les prochaines 48h, selon le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, interrogé sur France 2 ce lundi. Gabriel Attal a précisé dimanche qu’il envisageait des mesures « supplémentaires », aux niveaux national et européen, pour protéger les agriculteurs contre la concurrence déloyale d’autres pays qui ne sont pas soumis aux mêmes contraintes réglementaires.
Jusqu’ici, la réponse du gouvernement s’est avérée insuffisante face à la colère des agriculteurs. Ces derniers entament un « siège » de Paris à partir de ce lundi, à l’appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs du Grand bassin parisien.
Depuis le plateau de BFMTV-RMC, Jordan Bardella a refusé de se prononcer sur la « forme de la mobilisation », avançant que son rôle, en tant que responsable politique, est plutôt d’apporter des réponses » à ce qu’il désigne comme « la plus grande crise sociale de l’histoire de la Ve République, celle de la disparition de notre agriculture. »
[ad_2]
Source link