[ad_1]
Le ministre de la Transition écologique a affirmé que les agriculteurs « ne sont pas les ennemis de l’écologie, ils en sont des artisans » tout en reconnaissant qu’ils « se trouvent parfois confrontés à un mur de complexité ».
Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a réaffirmé mercredi qu’il ne pouvait pas y avoir « prétexte à revenir en arrière sur la transition écologique », lors de de ses vœux aux acteurs de l’écologie et des territoires.
« Il faut être très fermes sur nos ambitions et nos convictions, mais être très souples et très pragmatiques sur la façon de les atteindre. C’est une ligne de crête que je tiens depuis mon arrivée et que je tiendrai toujours », a expliqué le ministre, dans une allusion aux concessions environnementales faites au monde agricole, en crise.
« Les agriculteurs ne sont pas les ennemis de l’écologie, ils en sont des artisans », a estimé Christophe Béchu tout en reconnaissant qu’ils « se trouvent parfois confrontés à un mur de complexité ».
« Ne laisser personne sur le bord du chemin »
« Ma méthode (…) c’est d’embarquer le plus grand nombre dans le mouvement de la transition écologique. Mais cette ambition de ne laisser personne sur le bord du chemin ne doit pas servir de prétexte à revenir en arrière sur la transition écologique », a-t-il encore déclaré.
Ces propos répondent, sans les citer, aux nombreuses voix du monde écologiste qui se sont inquiétés d’un recul de l’ambition écologique du gouvernement depuis le remaniement mi-janvier, notamment avec la suppression du ministère de la Transition écologique, réparti entre Bercy et le portefeuille de Christophe Béchu.
« Personnellement, je suis de ceux qui estiment qu’une règle simple et de la confiance sont plus efficaces qu’une surabondance de normes et d’interdictions », a ajouté Christophe Béchu quelques jours après que le Premier ministre a annoncé une simplification de certaines procédures environnementales, notamment les « curages » des cours d’eau agricole ou les délais de recours contre les projets agricoles.
« La transition écologique est plus que jamais au cœur des préoccupations de ce gouvernement » et constitue « le chemin de la protection de nos concitoyens, le chemin de la puissance, le chemin de la préservation de nos solidarités et le chemin de la souveraineté de notre pays », a-t-il martelé.
[ad_2]
Source link