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Cartables, stylos, cahiers, ardoises… l’heure de faire le plein de fournitures pour la rentrée approche. Inflation oblige, la facture devrait être élevée. Les familles les plus modestes peuvent toutefois compter sur un coup de pouce bienvenu. L’allocation de rentrée scolaire (ARS) va être versée, ce mercredi, en métropole et dans la plupart des départements d’outre-mer. Montant, conditions de ressources, nombre d’enfants concernés… le point sur ce qu’il faut savoir.
1. Qui peut en bénéficier ?
L’allocation de rentrée scolaire ou ARS, est versée, sous conditions de ressources, aux parents ayant des enfants de 6 à 18 ans « scolarisés dans un établissement public ou privé, en apprentissage ou pris en charge dans un établissement d’accueil spécialisé ». Les revenus de 2021 servent de référence.
Les plafonds à ne pas dépasser sont fixés en fonction du nombre d’enfants à charge : 25.775 euros pour un enfant, 31.732 euros pour deux enfants, 37.671 euros pour trois, 43.619 euros pour quatre, puis 5.948 euros par enfant supplémentaire. Au total, près de trois millions de familles sont concernées, soit cinq millions d’enfants.
Les personnes dont les revenus dépassent de peu les plafonds peuvent aussi espérer recevoir une aide. « Lorsque les ressources de la famille dépassent légèrement le plafond, celle-ci bénéficie alors d’une allocation de rentrée scolaire à taux réduit, dégressive en fonction de ses revenus », avait indiqué précédemment le ministère des Solidarités.
2. Pour quel montant ?
Les montants de l’ARS ont été revalorisés de 5,6 % par rapport à la prime versée à l’été 2022. L’aide s’élève cette année à 398,09 euros pour les enfants de 6 à 10 ans, 420,05 euros pour les enfants de 11 à 14 ans, et 434,61 euros pour les adolescents de 15 à 18 ans.
A la Réunion et à Mayotte, où la rentrée scolaire a lieu respectivement dès les 17 et 23 août, le versement de l’allocation a eu lieu le 1er août. En métropole et dans le reste des départements d’outre-mer son versement intervient ce mercredi.
3. Quelles démarches faut-il effectuer ?
Pour les familles déjà allocataires auprès de la Caf, il n’y a aucune démarche à effectuer pour les enfants qui auront entre 6 et 15 ans au 31 décembre 2022. Pour les enfants de 16 à 18 ans, les responsables légaux doivent déclarer que l’enfant est toujours scolarisé ou en apprentissage pour la rentrée 2022.
Pour les enfants de moins de 6 ans, et qui entrent au CP, un certificat de scolarité est à fournir à la Caf. Les personnes non-allocataires doivent enfin se créer un espace personnel sur le site de la Caf, et remplir un formulaire.
4. Permet-elle d’encaisser l’inflation ?
Le versement de l’ARS est salué. Son montant reste toutefois insuffisant pour la plupart des représentants des familles. « C’est un coup de pouce appréciable dans le contexte d’inflation que l’on connaît mais malheureusement cela ne suffira pas à encaisser le choc de l’inflation que les familles vivent au quotidien », détaille pour franceinfo Grégoire Ensel, président national de la fédération de parents d’élèves (FCPE). Selon lui, le prix des fournitures est en hausse de 10 % en moyenne sur un an, bien plus que les 5,6 % de revalorisation. Pour la papeterie la hausse atteint même 14 %.
Une étude de la confédération syndicale des familles (CSF) fixe quant à elle à 11,3 % l’inflation sur les fournitures scolaires. La liste des fournitures coûte ainsi 233 euros pour un élève en primaire, contre 190 euros en 2022 (+ 23 %), 371 euros pour un collégien (+ 3,5 %) et 427 euros pour un lycéen (+ 3,1 %). « Toutes les familles, y compris issue de la classe moyenne, payent le lourd tribut de l’inflation », avance Johan Jousseaume, secrétaire confédéral en charge de l’éducation à la CSF auprès de « Le Parisien ».
5. Que demandent les fédérations ?
Pour la FCPE, des discussions sont à engager sur un possible encadrement du prix des fournitures. La piste pourrait-elle être envisagée pour le gouvernement ? L’exécutif cherche d’abord à comprendre les raisons de la hausse. Une enquête a été commandée à la répression des fraudes pour détecter d’éventuels abus.
La fédération de parents d’élèves espère être associée aux résultats, attendus en septembre, pour tirer d’éventuels enseignements et « préparer la rentrée prochaine ». Elle envisage aussi de remettre sur la table la question de la gratuité des fournitures scolaires. Une revendication aussi portée par la CSF qui demande également une modulation de l’ARS en fonction des niveaux et des filières et non des âges.
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