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Publié le 7 déc. 2023 à 11:47Mis à jour le 8 déc. 2023 à 10:59
La Chine représente 8 % du chiffre d’affaires des groupes cotés européens (luxe, automobile…), deux fois plus que pour les entreprises listées à Wall Street. Les multinationales et PME européennes présentes dans la deuxième économie mondiale ont donc suivi avec appréhension les tensions en Chine en 2023, et notamment la chute des marchés boursiers et de la monnaie. « Beaucoup de sociétés européennes ont d’importantes implantations en Chine et souhaitent couvrir leurs flux de revenus et leurs investissements en monnaie locale », constate Jean-Philippe Castellani, responsable de la gestion du risque de change de Deutsche Bank pour la France, la Belgique et l’Europe du Sud.
Cette année, l’euro a évolué entre 7,24 renminbis (janvier) et 8,10 renminbis (juillet). Il progresse de 4 % par rapport à son homologue chinoise mais reste très loin de son record de 2005 (11,2 renminbis). La banque populaire de Chine (PBOC) intervient directement ou par le biais des banques publiques pour orienter sa monnaie dans le sens de ses intérêts. Elle s’est ainsi employée à limiter le repli et la volatilité du renminbi en 2023 pour rassurer les marchés et contenir la fuite des capitaux étrangers.
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