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La mi-octobre signe traditionnellement le début de la période d’activation du chauffage pour une durée approximative de six mois. Alors que les prix de l’énergie ont particulièrement augmenté ces dernières années, quelques conseils permettent de limiter les répercussions sur les factures de ce poste très énergivore.
Beaucoup de Français la pensaient repoussée avec cet été indien observable sur les premiers jours de l’automne mais la récente chute des températures a confirmé son retour: la période d’activation du chauffage revient de nouveau à la mi-octobre. Un petit repère afin de déterminer le moment précis où un particulier peut activer son chauffage individuel à savoir plusieurs jours où la température intérieure passe sous la barre des 19 degrés, ce qui est le cas sur une grande partie du territoire depuis le week-end dernier. Comme l’a récemment rappelé la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, il s’agit en effet de la température optimale que les Français doivent entretenir chez eux durant l’hiver la période hivernale dans un souci de sobriété énergétique.
Mais elle ne vaut pas pour toutes les pièces de leur domicile. Si elle s’applique au salon et à la cuisine, cette température du chauffage doit être limitée à 17 degrés pour les chambres, l’entrée ou encore les toilettes. Seule la salle de bains peut bénéficier d’un chauffage atteignant la barre des 20 degrés.
Le niveau d’isolation peut jouer un rôle important
Le chauffage est l’un des postes de consommation d’énergie les plus importants pour un particulier et qui, par conséquent, pèse particulièrement sur la facture mais plusieurs gestes peuvent permettre d’en limiter significativement le poids.
Fournisseur d’énergie, TotalEnergies livrait ces quelques chiffres il y a deux ans: « Le fait de baisser la température du chauffage, ne serait-ce que de deux degrés, permet de réaliser d’importantes économies. On estime ainsi que chaque degré au-dessus de 20°C représente 7 % de plus sur votre consommation d’énergie. Dans le même état d’esprit, fermer vos volets devrait vous permettre d’économiser 5 % d’énergie. Enfin, le bon entretien des appareils de chauffage permet de faire consommer 10 % d’énergie en moins. »
L’Ademe, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, recommande par ailleurs de réduire la température du chauffage intérieur d’au moins deux degrés lors des journées de travail et même de tout simplement l’éteindre en cas d’absences prolongées durant le week-end ou les vacances. « Il existe aujourd’hui des systèmes automatisés qui vous permettront de régler votre chauffage à l’avance, mais également de le contrôler à distance », souligne EDF. À ce titre, le gouvernement a annoncé la semaine dernière qu’il inciterait les ménages à s’équiper de thermostats programmables, qui coûtent « entre 650 et 1000 euros l’unité », selon Agnès Pannier-Runacher. Ce matériel, dont environ 27 millions de foyers restent à équiper, réduit la consommation de 15%. L’achat et l’installation seront aidés jusqu’à 80%.
« J’ai demandé aux enseignes de bricolage de faire des offres clé en main pour les ménages », a annoncé la ministre de la Transition énergétique.
En ce qui concerne la gestion nocturne du chauffage, l’énergéticien rappelle qu’en cas de bonne isolation, il sera possible de baisser la température de plusieurs degrés grâce à la chaleur accumulée pendant la journée mais qu’il faudra la situer autour de 17 degrés au sein d’un logement mal isolé.
Des éco-gestes à appliquer au moment du redémarrage
Comme évoqué un peu plus haut par TotalEnergies, certains éco-gestes permettent de réaliser des économies d’énergie sur le poste précis du chauffage. Le site spécialisé Habitat Presto dispense quelques conseils en la matière. Tout d’abord, il suggère de vérifier et si besoin de colmater avec des joints d’isolation les contours des fenêtres et des portes d’entrée et du garage. Plus classique, il ne faut pas oublier de dépoussiérer les radiateurs voire même de les désembuer, c’est-à-dire de nettoyer des circuits de chauffage pour en retirer les boues et les impuretés. Le recours à un chauffagiste est aussi une option afin d’assurer l’entretien de la chaudière ou du poêle à bois.
À l’exception d’un chauffage au bois, il est également conseillé de fermer toutes les portes afin de permettre à la température de chaque pièce de monter rapidement mais aussi de fermer les volets. Habitat Presto recommande aussi d’installer des tapis épais au sol, de ne pas boucher les aérateurs de fenêtre ou encore de dépoussiérer les bouches de VMC, ventilation mécanique contrôlée. L’installation d’un chauffage d’appoint dans les pièces les plus froides peut également aider à soulager le chauffage principal. Peu importe le mode de chauffage, TotalEnergies préconise de noter les relevés de compteur chaque semaine pour évaluer sa consommation et la comparer avec celle des semaines passées, voire des années passées: « Cela vous permettra de garder votre facture sous contrôle et de mieux comprendre quand allumer le chauffage et quand cela n’est pas forcément nécessaire. » Enfin, l’entrée dans la période de froid est l’occasion de réviser son contrat d’énergie et de changer éventuellement d’offres voire même de fournisseur d’énergie.
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