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Gabriel Attal s’est dit « prêt » ce mardi 20 février à débattre au sujet de l’agriculture avec Marine Le Pen qu’il dit « ne pas entendre beaucoup ».
Le Premier ministre Gabriel Attal s’est dit « prêt », dans Le Figaro ce mardi 20 février, à un « débat sur l’agriculture » avec la figure du Rassemblement national, Marine Le Pen. Et ce, à la veille d’une conférence de presse qu’il doit tenir mercredi matin sur la crise agricole et à quelques jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture.
« Si le RN veut transformer les champs en un terrain politique, alors je suis prêt à un débat sur l’agriculture avec Marine Le Pen », a affirmé le chef du gouvernement.
« C’est trop facile de ne rien dire », a-t-il critiqué arguant que l’on « n’entend pas beaucoup » la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale.
« Sûrement parce qu’elle n’est pas à l’aise avec le bilan de son parti au Parlement européen », a-t-il ajouté.
Gabriel Attal a demandé aux partis politiques de ne « pas prendre en otage » le Salon de l’agriculture, qui s’ouvre ce samedi, et qu’il estime être « un moment de fierté pour nos agriculteurs, un moment populaire et familial, de rencontres et de partage ».
« Le salon ne peut pas être l’otage de joutes politiques. Ce n’est pas le lieu pour mener la campagne des élections européennes », a-t-il insisté, déplorant que « pour le RN, les agriculteurs sont de la chair à canon électorale ».
« Je n’ai pas entendu le RN relayer cette revendication »
Dans les colonnes du Figaro, le Premier ministre déclare également qu’il va prendre un arrêté cette semaine déclarant toutes les filières agricoles « métiers en tension » afin de faciliter le recours à la main d’oeuvre étrangère.
« Étonnamment, je n’ai pas entendu le RN relayer cette revendication très attendue par les agriculteurs lors de tous nos échanges », a-t-il abondé.
Autre annonce: deux députés de la majorité Alexis Izard (Renaissance) et Anne-Laure Babot (MoDem) auront pour objectif dans le cadre d’une mission parlementaire de proposer « d’ici la fin de l’été » une évolution de la loi Egalim afin qu’elle prenne mieux en compte le « coût de production des agriculteurs ».
Lors de la réunion de ce mercredi à Matignon, le Premier ministre doit présenter le projet de loi suspendu au début du mouvement de colère des agriculteurs, ainsi que le suivi et l’exécution des mesures déjà annoncées par le gouvernement. Une prise de parole attendue par les agriculteurs qui continuent partiellement de se mobiliser.
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