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Certains vendeurs sont de plus en plus pressés. Mais malgré les assouplissements récents sur le crédit, certains peinent à trouver des acheteurs.
Les vendeurs pressés sont de plus en plus nombreux. On connaissait les « 3D ». Le nom qu’on donne traditionnellement aux vendeurs pressés. « 3D » pour déménagement, divorce et décès. C’étaient les trois raisons qui expliquaient l’urgence de certains vendeurs. Désormais il va falloir se familiariser avec les « 5D ». Déménagement, divorce et décès donc mais aussi dettes et DPE.
Les professionnels de l’immobilier constatent effectivement de nouvelles difficultés liées à la conjoncture et aux nouvelles contraintes réglementaires sur la rénovation énergétique. Face à ces situations d’urgence, les délais de vente continuent de s’allonger. Paris, Lyon, Nice, Bordeaux, Lille… Selon Meilleursagents, en ce mois de mars, plus aucune des grandes métropoles de France n’affiche un délai moyen pour vendre inférieur à deux mois.
Quelles solutions pour les vendeurs pressés?
Il y a déjà le concept de l’achat immédiat qui nous vient des Etats-Unis. En France, on n’a plus qu’une seule entreprise qui le propose. Elle s’appelle Homeloop et ses services n’ont jamais été autant sollicités avec le retournement de marché. Et pour cause, Homeloop s’engage à vous faire une offre d’achat en 48h. L’argent peut être versé sous 15 jours. Une rapidité qui a un coût: le vendeur doit consentir dès le départ une baisse de 15% sur le prix du bien qu’il cède. Pour les convaincre, Homeloop a modifié son business modèle et propose désormais à ces vendeurs de partager la plus-value, s’il y en a, lorsque l’entreprise revendra le bien en question.
Ce sujet du prix et de l’accélération de la vente, les réseaux traditionnels en ont aussi parfaitement conscience. Orpi, par exemple, a lancé cette semaine une garantie 120 jours: si le vendeur accepte l’estimation de l’agent, il s’engage à vendre le bien en 120 jours max faute de quoi, il baissera ses honoraires.
La clé pour un vendeur pressé, c’est le prix. Les vendeurs, qui avaient déjà eu du mal à accepter le retournement du marché l’an dernier, sont de nouveau en train de freiner. Ils voient effectivement que les banques sont plus souples, que les taux d’intérêt baissent et ils ont malheureusement tendance à croire qu’ils n’auront donc plus de difficultés à trouver un acheteur finançable. C’est une erreur. Certes les taux baissent et oscillent désormais autour de 4% en moyenne, mais au final, par rapport à la fin de l’année dernière, le gain de pouvoir d’achat immobilier pour les acheteurs n’est que de quelques milliers d’euros.
Même si les taux redescendaient autour de 3% en fin d’année (ce qui n’est pas du tout acquis) le ménage qui pouvait emprunter 300.000 euros y a 3 ans ne dépassera toujours pas les 250.000 euros. Autrement dit, si vous êtes vendeur, il ne faut pas croire que les assouplissements sur le crédit pourraient vous permettre de faire l’économie d’une baisse du prix de votre bien.
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