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Le ministre de la Transition écologique envisage de nouveaux dispositifs de financement pour les prêts immobiliers, avec des prêts « in fine » ou « hypothécaires ». Explications.
Pour les Français qui veulent acheter un bien immobilier, obtenir un crédit peut être un vrai parcours du combattant. Si le marché du crédit immobilier va un peu mieux en janvier, il reste très loin de ses niveaux records de 2021 et 2022, avant la hausse des taux. Au dernier pointage, le nombre de prêts octroyés est en chute libre. Il a ainsi diminué de 39,2% quand on compare la période allant de février 2023 à janvier 2024 à la période allant de février 2022 à janvier 2023, selon les derniers chiffres de l’Observatoire CSA – Crédit Logement.
Afin de débloquer le marché, le gouvernement réfléchit à encourager de nouvelles formes d’emprunt. « Cela passe par de nouveaux dispositifs de financement, je pense aux prêts « in fine » ou « hypothécaires », comme cela existe déjà en Suisse où ça fonctionne très bien », a ainsi expliqué ce lundi dans Le Parisien le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu. « Nous allons rencontrer l’ensemble des acteurs du secteur bancaire fin février pour en discuter », a-t-il ajouté.
Comment ça marche?
Le ministre en a profité pour détailler le fonctionnement potentiel de ces prêts. « Leur principe est simple: vous voulez acheter un bien, vous souscrivez un crédit sur 20 ou 25 ans non pas sur 100% du prix mais sur 80%, que vous remboursez classiquement au fil du temps. Les 20% restants demeurent sous forme d’hypothèque sur lesquels vous ne remboursez que les intérêts et non le capital. Celui-ci ne sera remboursé qu’à la revente », précise Christophe Béchu.
« Le prêt « in fine » ou « hypothécaire » permet d’être propriétaire du bien et de son foncier mais diffère le remboursement d’une partie du capital, ce qui permet d’obtenir des mensualités plus faibles ou d’emprunter plus pour plus grand », souligne-t-il encore.
Des formes de prêts encore rares
Aujourd’hui, dans un prêt immobilier classique, vous remboursez les intérêts et le capital sur l’ensemble du capital restant dû. Dans un prêt « in fine » classique, le capital est remboursé en une seule fois à la fin (par exemple au bout de 20 ans). Dans l’intervalle, l’emprunteur ne rembourse que des intérêts (mais pas le capital).
En ce qui concerne les prêts hypothécaires, cela désigne habituellement des crédits immobiliers adossés à une hypothèque. « Pour vous accorder un crédit immobilier, la banque peut exiger une garantie lui permettant de se protéger contre le risque de non remboursement du crédit immobilier. L’hypothèque conventionnelle est une des garanties possibles. Elle porte sur un bien immobilier. En cas de non remboursement du crédit, la banque peut faire saisir le bien immobilier et le vendre pour se rembourser », précise ainsi le site service-public.fr.
Les nouveaux dispositifs de prêts envisagés par Christophe Béchu sont donc plutôt un dispositif hybride entre le prêt immobilier classique et le prêt in fine ou hypothécaire comme on l’entend habituellement.
Aujourd’hui, ces prêts in fine et hypothécaires sont très rarement proposés par les banques et concernent avant tous les ménages ayant un important patrimoine financier et immobilier.
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