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Pro Bitcoin ! La question jusque là largement ignorée du Bitcoin et des cryptomonnaies serait-elle devenue un sujet de campagne électorale ? C’est ce que laissent penser les déclarations des différents candidats actuels à la Maison Blanche. Et le moins que l’on puisse dire est que leurs réactions vis-à-vis de ce dossier en disent long sur la politique plus globale qu’ils souhaitent mener. Un exercice au cours duquel le jeune entrepreneur Vivek Ramaswamy a montré une ouverture d’esprit assez remarquable sur le sujet. En effet, il souhaite tout simplement être « le président le plus Bitcoin ».
Bitcoin et élections présidentielles américaines
Aborder la question du Bitcoin permet presque à chaque fois de savoir à qui l’on a affaire. Et autant dire que l’ignorance du sujet permet de récolter quelques pépites parfois douloureuses pour les cerveaux les plus sensibles. Spéciale dédicace à tonton Henry, lors du dernier repas de famille.
Une vérité qui ne s’estompe malheureusement pas avec la hauteur de la fonction occupée par l’intervenant interrogé. Et cette fois, la dédicace ira à notre cher ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le maire. Un homme en capacité de résumer le Bitcoin à une « idolâtrie d’un monde sans État, sans Banque centrale, sans frontières et finalement sans monnaie ». Le syllogisme n’est pas très loin…
C’est la raison pour laquelle les interventions en faveur de cette économie numérique décentralisée méritent d’être signalées. Et, dans le cas présent, cela concerne un jeune candidat aux élections présidentielles des États-Unis prévues pour l’année prochaine. En effet, Vivek Ramaswamy présente le Bitcoin comme « une option de retrait de l’architecture financière brisée par le système de la Réserve fédérale américaine ». Bienvenue dans le monde réel !
« Le président le plus Bitcoin, crypto et finance décentralisée »
C’est au micro du podcast Coin Stories animé par Natalie Brunell que le candidat Vivek Ramaswamy s’est exprimé au sujet de sa vision de l’économie des États-Unis. Un système présenté comme brisé, face auquel le Bitcoin pourrait, selon lui, représenter une promesse. C’est la raison pour laquelle il se présente comme « le président le plus Bitcoin, crypto et finance décentralisée » que les américains n’auront jamais eu.
Car selon lui, le Bitcoin représente une menace pour le gouvernement actuel. Et l’émergence d’un ETF spot dirigé par BlackRock – « tentacule » de ce pouvoir en place – ne serait qu’une « farce » destinée à essayer « de se faire passer pour un ami du Bitcoin ». Le ton est donné.
« Cela s’explique en partie par le fait qu’ils sont menacés par l’existence du Bitcoin. Ils ne veulent pas que les gens extraient davantage de Bitcoin, car cela pourrait rendre le Bitcoin plus populaire. Ce qui, à son tour, crée une menace pour le statut actuel du gouvernement fédéral américain. »
Vivek Ramaswamy
Et de toute évidence, Vivek Ramaswamy accompagne ses déclarations d’actes concrets. En effet, il avait déjà annoncé au cours de l’événement Bitcoin 2023 de Miami qu’il acceptait les dons de campagne en Bitcoin via le réseau Lightning Network. Une initiative qui le plaçait certes déjà à cette époque comme l’un des tout premiers candidats à proposer ce type d’option crypto, mais qui restait ternie par la politique clivante et les idées discutables qui portent son programme politique.
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