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Le délégué syndical UNSA du groupe Casino, Thomas Meyer, assure que les demandes envoyées à Bercy sont pour l’instant restées lettre morte.
« On s’essuie les pieds sur 126 ans d’histoire de l’enseigne », s’est indigné auprès de BFM Business, Thomas Meyer le délégué syndical UNSA Casino, après l’annonce de la vente de 288 super hypermarchés du groupe Casino à ces concurrents.
Dans le détail, le distributeur français est en passe de céder 98 magasins, plutôt de grande taille, à Auchan, et 190 à Intermarché… qui n’en conservera que 164. En effet, Carrefour est entré en négociations exclusives avec Intermarché pour récupérer 26 magasins Casino issus de cette cession.
Un dernier point qui n’avait pas été discuté avec les employés avant ce matin. « Plus rien ne nous surprend puisque ça fait 6 mois qu’on nous ment, qu’on nous promène, qu’on nous balade, a soufflé Thomas Meyer. Carrefour a toujours rodé autour de Casino. »
« Armes à la main »
Si Intermarché et Auchan se sont engagés à sauver un maximum d’emplois, des représentants du personnel, cités par l’AFP, estime que 6.000 suppressions d’emplois pourraient avoir lieu. « On peut effectivement craindre une casse sociale sans précédent », a déclaré Thomas Meyer.
Les syndicats s’inquiètent en particulier de la situation des employés du siège et des entrepôts. « On part les armes à la main lors des négociations pour le plan de sauvegarde de l’emploi mais on a face à nous une direction qui n’a eu aucun scrupule à vendre ses bijoux de famille et à dépecer le groupe », s’est-il indigné.
« Sans réponse »
Le délégué syndical est également revenu auprès de BFM Business sur les modalités de ces reprises. « Cela va s’opérer entre le mois d’avril et le mois de juin, en trois vagues » a-t-il indiqué. Pour le moment, il est prévu que les magasins passés sous le giron d’Auchan deviennent des commerces intégrés et non franchisés. « Rien nous assure que cela sera pérenne » a-t-il soufflé.
De son côté, Bercy assure que Bruno Le Maire est totalement mobilisé sur ce dossier, qu’il continue de travailler avec l’ensemble des parties prenantes, en particulier sur cette question des entrepôts et du siège de Saint-Etienne pour préserver le maximum d’emplois. Pas suffisant pour convaincre Thomas Meyer. « L’intersyndicale de Casino a envoyé une lettre au ministère de l’Economie et du Travail. On est pour l’instant sans réponse », a-t-il affirmé.
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