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(BFM Bourse) – L’entreprise de services numériques affiche la plus forte baisse du CAC 40 ce jeudi, pénalisée par son comparable américain Accenture qui a abaissé sa prévision de ventes pour 2024.
Depuis plusieurs trimestres, plusieurs groupes du secteur des services numériques subissent un tassement de la demande de la part de leurs clients qui freinent leurs dépenses informatiques.
C’est le cas du géant américain Accenture qui a réduit sa prévision de chiffre d’affaires pour l’exercice 2023-2024, qui sera achevé fin août, évoquant un « environnement macroéconomique incertain ». Le fournisseur de services informatiques table désormais sur une croissance comprise entre 1% à 3% de ses revenus à taux de change constants contre une précédente prévision de 2% à 5%.
Le géant américain du consulting annonce aussi tabler sur un bénéfice par action ajusté compris entre 11,97 dollars et 12,2 dollars contre une précédente fourchette de 11,97 dollars à 12,32 dollars.
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Cette révision intervient alors que la société a dévoilé des ventes inférieures aux prévisions du marché à l’issue de son deuxième trimestre clos fin février. Accenture a publié un chiffre d’affaires de 15,80 milliards de dollars, là où le consensus LSEG Refinitiv attendait des ventes de 15,84 milliards de dollars.
Pour le troisième trimestre, les perspectives de revenus déçoivent les marchés. Accenture prévoit de réaliser un chiffre d’affaires compris entre 16,25 et 16,85 milliards de dollars, ce qui est aussi en dessous des attentes des analystes à 17,01 milliards de dollars.
A Wall Street, cet avertissement sur revenus ne plaît pas au marché, qui ne manque pas de sanctionner cet impair. Le titre Accenture plonge de 8,5%, ce qui entraîne dans son sillage son comparable français Capgemini.
En hausse une bonne partie de la matinée, l’action Capgemini a en effet subitement décroché après l’annonce de l’avertissement sur résultats d’Accenture. Lanterne rouge du CAC 40, le titre évolue en baisse de 3,2% vers 16h40.
Une année 2025 plus dynamique que 2024
L’entreprise française de services numériques pâtit donc d’une lecture croisée défavorable à la Bourse de Paris. Mais contrairement à Accenture, Capgemini s’était montré rassurant à propos de ses perspectives, lors de la publication des comptes annuels en février dernier.
Son dirigeant, Aiman Ezzat, avait alors déclaré que le groupe connaîtrait un creux de son activité au premier trimestre 2024, avant une amélioration « progressive » à compter du deuxième trimestre pour atteindre un « exit rate » – c’est-à-dire le dernier taux de croissance sur une période – « robuste » au quatrième trimestre 2024. Ce qui permettra de préparer l’activité à un rebond en 2025, a-t-il ajouté.
Il s’était aussi montré rassurant sur l’activité en Amérique du Nord, une zone très sensible où la demande pour les services de Capgemini ont connu un gros coup de frein sur la fin de l’exercice 2023.
« Cela commence à devenir un peu plus positif. Je ne dis pas que le premier trimestre marquera une amélioration mais nous voyons des signaux plus positifs dans le cycle de décision (des clients, NDLR) dans le pipeline (les commandes, NDLR). Nous attendons une amélioration au deuxième trimestre puis une accélération au second semestre », a développé Aiman Ezzat. « Nous arrivons réellement dans le creux du ralentissement aux Etats-Unis », avait alors ajouté le directeur général.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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