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Deuxième séance de grande nervosité sur le CAC 40 jeudi dans la foulée du Conseils des Gouverneurs. Comme mercredi après les chiffres d’inflation supérieurs aux attentes aux Etats-Unis mercredi, l’indice phare parisien a fait une incursion sous le seuil symbolique des 8 000 points avant de se reprendre. Il a terminé en légère baisse hier, de 0,27% à 8 023 points.
Sans surprise, la BCE a maintenu ses taux directeurs, pour la 5e fois d’affilée. Mais la prise de parole de sa présidente Christine Lagarde a donné quelques indications sur les intentions futures de l’institution européenne. La BCE confirme le reflux continu et progressif de l’inflation et souligne que « la plupart des mesures de l’inflation sous-jacente » diminuent et que « la hausse des salaires se tasse progressivement »…
Elle prépare donc progressivement les marchés vers une première baisse des taux d’intérêt en juin, si la trajectoire d’inflation était toujours orientée vers sa cible des 2%.
« La BCE a maintenu les taux inchangés comme prévu, mais a introduit une référence explicite à des réductions de taux dans son communiqué pour la première fois depuis le début du cycle de hausse des taux », relève Francesco Pesole, analyste chez ING.
La BCE pourrait – ce serait une première historique – amorcer son processus de détente monétaire par action sur les taux, avant son homologue américaine, la Fed, en juin. Bien que la tendance des deux côtés de l’Atlantique soit à une révision à la baisse du nombre de baisse de taux sur 2024.
« Les prévisions [de baisse de taux] semblent plus raisonnables et sont désormais conformes à notre attente de trois réductions cette année », pour Konstantin VEIT, gérant de portefeuille chez PIMCO. « Les risques vont probablement dans le sens d’une baisse moins importante, principalement en raison de la persistance de l’inflation des services, de la résistance du marché du travail, des conditions financières souples et des considérations de la BCE en matière de gestion des risques. »
Au chapitre statistique, les investisseurs ont pris connaissance des prix américains à la production en mars, sans écart au consensus (hors automobile), et des nouvelles inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, qui, à 211 000, ressortent toujours aussi près de ce plancher des 200 000, témoignant de tensions persistantes sur le marché de l’emploi, tensions génératrices d’inflation.
Côté valeurs, Publicis, première valeur du CAC 40 à publier son activité du premier trimestre, a bondi de 3,1%. Le groupe publicitaire a livré un trimestre « solide » pour Bank of America, avec une croissance en données comparables de 5,3% sur un an.
La banque Société Générale limite ses gains à 0,3% portée par l’annonce de la cession des ses activités de financement d’équipements professionnels à BPCE pour 1,1 milliard d’euros.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indice sur actions ont terminé la séance entre équilibre parfait pour le Dow Jones (38 459 points) et regain de vigueur pour le Nasdaq Composite (+1,68% à 16 442 points). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a gagné 0,74% à 5 199 points, en jouant comme à son habitude les moyennes.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0710$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 85,40$.
A l’agenda ce vendredi, à suivre en priorité l’indice U-Mich de confiance des consommateurs, en données préliminaires à 16h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Grâce aux volumes sur franchissement, à l’extension haussière depuis mardi et à la fédération sectorielle, nous pouvons basculer les 8 000 points psychologiques en support, contre lequel à terme, un pullback (rejet graphique de confirmation) n’est pas exclu.
L’heure est dans l’immédiat à la respiration des cours. L’indice CAC a tracé, au contact de la bande de Bollinger supérieure, deux bougies où les points bas, le niveau d’ouverture et celui de clôture se confondent. Et ce avant d’entamer une lente décrue vers la partie basse d’un canal ascendant (en noir) sur le graphique journalier.
La séance de mardi 02 avril, par les volumes, la longueur du corps rouge de la bougie correspondante, a renforcé les 8 220 points comme niveau difficile à franchir.
A noter que sous les 8 000 points se trouve un gap (22 février), dont le pouvoir d’attraction pourrait être amené à être testé.
Dans l’immédiat, l’indice a eu la force de combler intégralement, et très rapidement, le gap baissier de vendredi, fossé de cotation qui n’apparait désormais plus comme une cicatrice.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l’indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu’un franchissement des 8120.00 points raviverait la tension à l’achat. Tandis qu’une rupture des 7700.00 points relancerait la pression vendeuse.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
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