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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris termine sa course en territoire positif, à l’issue d’une semaine marquée par les décisions monétaires des principales banques centrales. Le CAC 40 progresse donc de 0,3% et bat un record en clôture.
Cette séance des quatre sorcières – une journée boursière exceptionnelle au cours de laquelle quatre types de produits dérivés expirent simultanément – n’a pas été cauchemardesque pour la Bourse de Paris, qui achève la semaine en hausse. Le CAC 40 clôture ainsi en hausse de 0,28% à sous les 7.600 points à 7.596,31 points ce vendredi soir. Mais c’est un nouveau record historique en clôture (le record en séance, qui datait du 24 avril 2023, ayant été battu ce jeudi 14 décembre avec un plus haut à 7.653,99 points). Le précédent record en clôture datait du 21 avril dernier à 7.577 points.
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L’indice vedette parisien avait pourtant gagné près de 0,9% au plus haut de la séance, porté par une dégradation de l’activité privée en zone euro au mois de décembre. De quoi nourrir les espoirs des marchés sur des baisses de taux en Europe l’an prochain.
Mais sa progression a été freinée par les déclarations du président de la Fed de New York. Ce dernier a déclaré que les membres du comité de politique monétaire ne parlaient pas, pour l’instant, « vraiment de baisses de taux en ce moment », dans l’émission Squawk Box de CNBC.
« Nous sommes très concentrés sur la question qui se pose à nous, à savoir, comme l’a dit le président Powell, si la politique monétaire est suffisamment restrictive pour que l’inflation revienne à 2%. Telle est la question qui se pose à nous », a-t-il déclaré. Ces déclarations viennent donc contredire les propos de Jerome Powell, qui avait reconnu mercredi soir que les membres de la Fed avaient discuté de baisses de taux.
Mais cela n’a pas empêché le CAC 40 de gagner 0,93% en rythme hebdomadaire, et d’enchaîner une cinquième semaine en territoire positif. Ce qui n’était plus arrivé à l’indice vedette parisien depuis le mois d’avril.
Il faut dire que les banques centrales ont clairement dicté la tendance de ces derniers jours en Bourse. Trois d’entre elles ont rendu leur dernier verdict de politique monétaire de l’année 2023, avec des avis clairement divergents pour la suite.
Si les annonces de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont été bien accueillies mercredi soir , en revanche la Banque centrale européenne a tenu un discours de fermeté sur l’évolution des taux, indiquant que les membres de la BCE n’avaient pas discuté de baisses de taux.
De son côté, la Banque d’Angleterre préfère temporiser avant d’opter pour des baisses de taux. L’inflation dans le pays a certes chuté à 4,6% sur un an en octobre, mais elle reste encore élevée au goût de l’institution monétaire qui espère la ramener à sa cible des 2%.
Sur le front des sociétés, Atos a rebondi de 20,5% après des marques d’intérêt d’Airbus pour la division cybersécurité du groupe en vue de son rachat, selon des informations du Figaro.
STMicroelectronics a progressé de 2,7%, soutenu par UBS qui est repassé à l’achat sur le titre pour la première fois depuis 2020. La banque suisse juge en effet que la transformation du groupe franco-italien est « sous-évaluée ».
Du côté des petites et moyennes capitalisations, Chargeurs a flambé de 30,7% pour se caler sur le prix de l’OPA lancée par son dirigeant Michaël Fribourg.
En revanche, Focus Home s’effondre de 32,2%, après avoir vu ses comptes semestriels basculer dans le rouge, pénalisés par des ventes poussives de son jeu Atlas Fallen.
Sur le marché des changes, l’euro a cédé 0,8% face au dollar à 1,0904 dollar. Le pétrole s’est retourné à la baisse. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord cède 0,07% à 76,56 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le WTI coté à New Yor perd 0,2% à 71,42 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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