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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris a encore une fois limité ses initiatives au lendemain d’une séance terne. Le CAC 40 clôture en baisse de 0,4%, de retour sous les 7.000 points ce mardi soir.
Contrairement à la semaine passée, la Bourse de Paris opte pour le rouge. Le CAC 40 s’affiche en repli de 0,39% pour terminer sa course sous le seuil symbolique des 7.000 points à 6.986,23 points ce mardi.
La bonne humeur sur les marchés laisse désormais place à la prudence. Les investisseurs s’interrogent à la fois sur la santé de l’économie mondiale et aussi sur les intentions des banques centrales alors que la Banque centrale d’Australie a relevé ses taux directeurs ce mardi.
En Chine, les dernières statistiques ont mis en avant une faiblesse du commerce extérieur. Selon les chiffres publiés par les douanes du pays ce mardi, les exportations ont chuté de 6,4% sur un an le mois dernier, alors que le consensus attendait une baisse moins prononcée, de 3,5%.
Les exportations chinoises souffrent du « ralentissement de la dynamique économique aux Etats-Unis et en Europe », a commenté Zhang Zhiwei, économiste de Pinpoint Asset Management cité par l’AFP et qui poursuit « que la demande extérieure resterait probablement faible dans les mois à venir ».
En Europe, les prévisions de croissance pour le dernier quart de l’année 2023 incitent aussi à la prudence. La Banque centrale européenne prévoit en effet une contraction ou au mieux une stagnation du produit intérieur brut de la zone euro, au quatrième trimestre.
La valse des déclarations
Au chapitre monétaire, plusieurs membres de la Réserve fédérale américaine vont s’exprimer tout au long de la semaine, dont l’intervention la plus attendue est celle de son président Jerome Powell jeudi.
Et certains des membres de l’institution monétaire ont souhaité tempérer l’enthousiasme qui a suivi la dernière réunion de la Fed et la publication du rapport sur l’emploi américain pour le mois d’octobre. Dont Neel Kashkari, le président de la Réserve fédérale de Minneapolis, qui a indiqué que la Banque centrale américaine avait encore du pain sur la planche pour maîtriser l’inflation. Un discours qui laisse entendre qu’il était favorable à une nouvelle hausse des taux d’intérêt à l’image du tour de vis de la banque centrale australienne ce mardi matin.
En Australie, la Banque centrale du pays a en effet augmenté son taux directeur de 0,25 point de pourcentage à 4,35%, et ce après quatre pauses face à l’inflation persistante dans le pays. « Le pic de l’inflation est passé en Australie, mais elle reste trop élevée et s’est révélée plus persistante que prévu il y a quelques mois », a déclaré Mme Bullock dans un communiqué.
Toujours au chapitre monétaire, le débat sur la future orientation des taux a refait surface après des déclarations du président de la Réserve fédérale de Minneapolis, Neel Kashkari. Ce dernier a indiqué que la Banque centrale américaine avait encore du pain sur la planche pour maîtriser l’inflation. Un discours qui laisse entendre qu’il était favorable à une nouvelle hausse des taux d’intérêt à l’image du tour de vis opéré par la banque centrale australienne ce mardi matin.
Un placement mystère pour Edenred
Les publications se poursuivent et notamment du côté des entreprises du CAC 40 dont Teleperformance fait un pied de nez au marché. Le spécialiste des centres d’appel clôture en tête du CAC 40 (+3,7%) en dépit d’une publication trimestrielle mitigée et d’un affinement de ses perspectives de croissance organique annuelle.
Et c’est Capgemini qui occupe la seconde place du podium (+2,5%). Le groupe de services informatiques a confirmé ses objectifs annuels malgré une activité terne au troisième trimestre.
En queue de peloton, on retrouve Edenred qui a chuté de 4,3% pénalisé par une cession d’un bloc d’actions représentant 2% de son capital par des vendeurs non identifiés.
Sanofi a rendu de son côté 0,6%, alors que le Parquet national financier a ouvert en mars une enquête visant le géant pharmaceutique français pour manipulation de cours, selon des informations de La Lettre.
Sur le marché des changes, l’euro cède 0,3% à 1,0687 dollar. Du côté du pétrole, celui-ci consolide après avoir progressé la veille à la suite des décisions de l’Arabie saoudite et de la Russie de peser sur l’offre, ce week-end. Les derniers chiffres sur le commerce extérieur chinois incitent également à la prudence. Le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord lâche 3,4% à 82,30 dollars le baril, tandis que celui de décembre sur le WTI coté à New York plonge également de 3,4% à 78,08 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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