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(BFM Bourse) – Le CAC 40 cède du terrain à la mi-séance, alors que le marché continue de digérer les annonces des grandes banques centrales des derniers jours.
La Bourse de Paris s’apprête à tirer un trait sur une semaine un peu décevante. Le CAC 40 recule de 0,6% à 8.134,88 points et sous-performe encore les autres indices européens, le Stoxx Europe 600 étant stable au même moment. Sur la semaine, le CAC 40 perd pour l’heure 0,36% alors que l’indice paneuropéen avance de 0,8%.
Les marchés ont été rassérénés par la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), avec un ton plus accommodant de prévu tant de la part de la banque centrale américaine que de son président Jerome Powell.
« Les perspectives de baisse de taux directeurs, confirmées par la Fed, ont nettement soutenu les marchés cette semaine. Ainsi, l’or (actif défensif) comme les actions (actifs risqués) atteignent des nouveaux plus hauts historiques après la réunion de la Fed de mercredi soir », souligne Xavier Chapard de LBPAM.
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Le luxe tousse
La Banque Nationale Suisse a quant à elle surpris le marché en abaissant son principal taux directeur et en devenant la première grande banque centrale occidentale à couper ses taux. La Banque d’Angleterre, elle, a maintenu ses taux tout en prévenant qu’elle allait dans « la bonne direction » pour les réduire.
« La plupart des banques centrales des pays développés ont confirmé sans ambiguïté leur tendance à l’assouplissement cette semaine », résume Pictet Wealth Management.
Le CAC 40 est lesté par le repli des valeurs du luxe. Kering perd 3,3%, Hermès abandonne 2,1% et LVMH perd 2,35%. Le secteur a pâti ces derniers jours de l’avertissement sur revenus de Kering. Dans une note qui préface les revenus du premier trimestre, Royal Bank of Canada estime que la croissance devrait être atone chez LVMH au premier trimestre, la banque tablant sur une croissance en données comparables de 1,9%.
« Bien que cela ait été signalé depuis plusieurs mois, la réalité d’un trimestre de croissance du chiffre d’affaires stagnante (et d’une décélération séquentielle), avec un risque de hausse limité basé sur le contexte de la demande, ne laisse que peu de possibilités de jouer à court terme », explique la banque canadienne.
Royal Bank of Canada a aussi abaissé sa cible sur Kering à 440 euros contre 480 euros auparavant.
Orpea prend 7% alors que la société s’apprête à changer de nom et a opéré ce vendredi un regroupement d’actions qui lui permet de ne plus coter à un malheureux 1 centime.
Sur les autres marchés, l’euro perd 0,4% face au dollar. Les contrats à terme sur le pétrole ne font rien. Celui de mai sur le Brent de mer du Nord abandonne 0,2% à 85,06 dollars le baril, tandis que celui de mai sur le WTI coté à New York perd 0,17% à 80,93 dollars le baril.
Julien Marion – ©2024 BFM Bourse
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