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(BFM Bourse) – L’indice parisien est proche de l’équilibre à la mi-séance de ce vendredi, à l’occasion d’une journée encore marquée par les publications d’entreprises.
La Bourse de Paris doit passe encore à la loupe de nombreux résultats d’entreprises. Sans s’emballer ni se gripper: le CAC 40 recule de 0,1% à 7.660,48 points à la mi-séance ce vendredi.
L’actualité macroéconomique reste bien creuse. Jeudi, les taux obligataires américains se sont un peu tendus à la suite de la parution des inscriptions hebdomadaires au chômage. Notons, au passage, que le S&P 500 a quand même dépassé pour la première fois les 5.000 points en séance (de justesse).
Les investisseurs doivent surtout décortiquer une vague de publications d’entreprises. L’Oréal, deuxième capitalisation la plus importante de la place parisienne après LMVH, souffre particulièrement, perdant 5,4%. Le groupe de cosmétiques a publié une croissance nettement inférieure aux attentes sur les trois derniers mois de 2023, lestée par la Chine, où les ventes dans les aéroports et les gares sont plombées par la lutte contre le marché gris.
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Hermès jamais décevant
A contrario, Hermès s’adjuge 4,8% après avoir publié une croissance de 17,5% en données comparables au quatrième trimestre, nettement supérieur au chiffre de 14% attendus par le consensus. Le sellier enfile une nouvelle fois le costume de meilleur élève du luxe en termes de croissance.
Le carton du jour est toutefois signé Ubisoft (+19%) qui a déjoué les pronostics en publiant des revenus supérieurs aux attentes et surtout en confirmant ses perspectives, alors que le marché attendait très clairement un abaissement de ses objectifs.
Airbus abandonne 1,4%. L’action du groupe aéronautique a un peu décroché vers 12h, au moment où l’agence de presse Reuters a rapporté que l’avionneur avait informé plusieurs compagnies de retards de livraison de plusieurs mois sur des avions attendus fin 2024 et en 2025, en raison de difficultés d’approvisionnements persistants.
Kering prend 1,2% bénéficiant d’un relèvement de conseil à l’achat de la part d’UBS, la banque suisse jugeant que le pire est passé par la maison-mère de Gucci. Elle considère également que le redressement de la marque italienne a des chances de succès, percevant des signes d’une meilleure dynamique.
A contrario, UBS est passée d' »acheter » à « neutre » sur BNP Paribas qui abandonne 1,7%. « BNP est bon marché en termes absolus, mais nous pensons qu’elle est trop dépendante de la croissance de CIB (la banque de financement et d’investissement, NDLR) pour atteindre son objectif de rentabilité des fonds propres tangibles (ROTE) », avance la banque suisse.
Du côté des valeurs de taille moyenne, le groupe de semi-conducteurs X-Fab plonge de 15,5% après avoir publié des perspectives inférieures aux attentes, note Degroof Petercam.
Sur les autres marchés, l’euro est stable face au dollar à 1,0774 dollar. Le pétrole est atone: le contrat d’avril sur le Brent de mer du Nord recule de 0,1% à 81,52 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York est stable à 76,19 dollars le baril.
Julien Marion – ©2024 BFM Bourse
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