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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris reprend de la hauteur, portée par les déclarations accommodantes d’un gouverneur de la Fed et par le ralentissement de l’inflation en Europe. Le CAC 40 progresse donc de 0,24% à la clôture ce mercredi soir malgré la baisse de TotalEnergies.
Après deux séances de pause, la Bourse de Paris reprend son ascension, se servant des déclarations d’un membre de la Réserve fédérale américaine (Fed) et des indicateurs économiques rassurants pour se relancer.
Le CAC 40 gagne 0,24% à 7.267,64 points ce mercredi, au lendemain d’une séance dans le rouge. L’indice vedette parisien retrouve un peu de bonne humeur, aidé par un ralentissement de l’inflation dans plusieurs pays de la zone euro.
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En Allemagne, la hausse des prix a poursuivi son recul en novembre, à 3,2% sur un an, au plus bas depuis juin 2021 et en Espagne elle a aussi légèrement décéléré à 3,2% sur un an. Ces chiffres sont de bon augure avant la publication jeudi de ceux pour l’ensemble de la zone euro.
Aux Etats-Unis, la croissance du troisième trimestre a été révisée à la hausse à 5,2% en rythme annualisé, selon une deuxième estimation du département du Commerce.
Le marché attendra, par ailleurs, la publication de l’indice PCE jeudi, jauge préférée de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour mesurer la hausse des prix aux Etats-Unis. Ces chiffres alimenteront la réflexion de la Fed qui tiendra sa dernière réunion de politique monétaire de l’année les 12 et 13 décembre prochains. Son président, Jerome Powell, s’exprimera quant à lui ce vendredi.
En attendant, un des gouverneurs de la Fed, Christopher Waller a exprimé sa confiance dans le niveau actuel des taux directeurs, jugeant qu’ils devraient permettre à l’économie américaine de ralentir suffisamment pour que l’inflation revienne vers les 2%.
Ces propos n’ont pas laissé indifférents les investisseurs et ont contribué à la détente sur le marché obligataire, le taux de la dette américaine à 10 ans évolue à ses plus bas de quatre mois, aux alentours des 4,30%, tout comme le rendement de même échéance en France, qui se négocie sous les 3%.
« Mais, une fois n’est pas coutume, les marchés ont fait preuve de sélectivité sur les propos de Christopher Waller. Ce dernier a en effet ajouté que le ralentissement de l’économie (induit par la politique monétaire restrictive) aurait un impact sur les défauts de crédit (credit delinquencies) et les résultats des entreprises. Indiquant également que ce sont des signes de modération de la demande attendus par la Fed », signale Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés chez IG France.
« Les marchés pourraient donc être tiraillés dans les semaines qui viennent par deux forces qui s’opposent : d’un côté la détente des taux obligataire qui soutient pour l’instant le rebond des actions, mais de l’autre des pressions qui devraient s’accroître sur la macroéconomie », poursuit Alexandre Baradez.
TotalEnergies recule
Du côté des valeurs, les valeurs cycliques tirent leur épingle du jeu à l’image du secteur automobile comme Stellantis (+5,2%), Forvia (+4%), Michelin (+2,4%). et Renault (+2,3%).
A contrario, TotalEnergies a plié de 2,4%, pénalisé par une note de Jefferies qui est passé d' »acheter » à « conserver » sur le titre. L’intermédiaire financier affiche sa prudence sur les prix du gaz en Europe ainsi que sur la génération de trésorerie de la société.
Trigano ne gagne plus que 0,2% après avoir publié de bons résultats au titre de son exercice 2022-2023 clos en août dernier.
Sur les autres marchés, l’euro cède 0,4% face au dollar à 1,0963 dollar. Le pétrole, lui, continue de monter en attendant de la réunion de l’Opep+ de jeudi. Le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord avance de 0,7% à 82,04 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York progresse de 0,9% à 77,13 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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