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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris termine la semaine sur un nouveau record en clôture, non sans avoir inscrit un pic en séance ce vendredi. Le CAC 40 conserve son avance sur le seuil des 8.000 points, à 8.028,01 points en clôture à la faveur d’un rapport sur l’emploi américain rassurant.
La Bourse de Paris a repoussé en cette fin de semaine un peu plus haut ses sommets. Le CAC 40 s’est ancré un peu plus au-dessus des 8.000 points, propulsé par un rapport de l’emploi américain laissant augurer un assouplissement monétaire de la Réserve fédérale d’ici le mois de juin.
Le CAC 40 clôture en hausse de 0,15% ce vendredi, à 8028,01 points non sans avoir battu un nouveau record en séance, avec une nouvelle marque à 8.048,09 points à 15h26. La veille, l’indice avait pris 0,77% et sur l’ensemble de la semaine. Il gagne 1,18% sur l’ensemble de la semaine.
Des baisses de taux en juin?
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Le rapport de l’emploi américain pour le mois de février était le point d’orgue statistique de ce vendredi. Et les chiffres publiés ce jour ont donné entière satisfaction aux marchés. Si les créations d’emplois ont été supérieures aux attentes à 275.000 emplois, le taux de chômage est légèrement remonté à 3,9% à son plus haut niveau depuis janvier 2022, là où les économistes interrogés par le Wall Street Journal tablaient sur 198.000 créations de postes et un taux de chômage à 3,7%.
C’est surtout la dominante salaires qui a rassuré les investisseurs, puisque le salaire horaire moyen n’a progressé que de 0,1% sur un mois en février, contre +0,2% attendu et de 4,3% sur un an. Là aussi, cette progression est inférieure aux attentes du marché (4,4%). Ces indicateurs montrent donc une détente sur le marché de l’emploi, ce qui alimente donc les espoirs des marchés sur la perspective d’un assouplissement monétaire en juin pour la Réserve fédérale américaine.
D’ailleurs, selon le baromètre FedWatch de CME Group, les investisseurs évaluent à 77,5% la probabilité d’une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine en juin, contre une probabilité de 74,2% la veille.
« Alors que le rapport sur l’emploi sur l’emploi de janvier avait pu faire naître l’idée d’un marché du travail américain qui se tendait à nouveau, celui de février est venu la balayer. En effet, les révisions des rapports précédents sont très négatives (créations d’emplois, salaires). Ce rapport sur l’emploi permet d’envisager une baisse de taux de la Fed en mai… si le rapport sur l’inflation du 12 mars sortait de façon favorable », commente Bastien Drut de CPR AM.
Le CAC 40 a aussi été porté par les dernières déclarations accommodantes de plusieurs membres de la Banque centrale européenne dont celles de François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France. Il a déclaré à l’antenne de BFM Business, ce vendredi matin, qu’il est « très probable » que la BCE commence à baisser ses taux « au printemps ».
Jeudi, la Banque centrale européenne (BCE) par la voix de sa présidente Christine Lagarde avait déjà laissé entendre à demi-mot la possibilité d’une baisse des taux en juin. Elle a adopté un ton un peu plus optimiste sur l’inflation et a, en creux, donné rendez-vous au marché pour le mois de juin lorsque la BCE aura alors « beaucoup plus d’informations », selon elle.
Son intervention est survenue alors que le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a lui indiqué mercredi et jeudi que la banque centrale américaine pensait baisser ses taux cette année, même si elle a besoin de davantage de preuves démontrant que l’inflation recule.
Vivendi déçoit, Rubis brille en Bourse
Du côté des valeurs, Vivendi a perdu 2,3% accusant la plus forte baisse du CAC 40 après avoir fait état de résultats annuels conformes aux attentes. Mais la société n’a pas donné beaucoup plus de détails sur son projet de scission.
Hors indice vedette, Stef a bondi de 10,1% alors que le spécialiste de la logistique du froid a amélioré sa rentabilité en 2023.
Rubis a gagné 7,20% après que le groupe a dévoilé des résultats 2023 « très supérieurs aux attentes », selon Oddo BHF.
Fnac Darty a accusé le coup (-3,9%), sanctionné après sa future éviction du SBF 120, le 18 mars prochain. Tout comme Voltalia (-9,5%) qui va subir le même destin boursier.
Sur les autres marchés, l’euro cède 0,1% face au dollar à 1,0939 dollar. Le pétrole perd du terrain, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord perd 0,8% à 82,26 dollars le baril, tandis que celui d’avril sur le WTI coté à New York recule de 1% à 78,12 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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