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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris se reprend ce mercredi à la mi-séance, soutenue par le rebond du secteur bancaire et la hausse de TotalEnergies. Le CAC 40 progresse de 1,2%, faisant fi d’une nouvelle statistique décevante en Chine.
Les investisseurs parisiens retrouvent de l’appétit pour le risque ce mercredi, grâce à un secteur bancaire en meilleure forme que la veille. Le CAC 40 rebondit de 1,2%, de retour sur les 7300 points à 7358,50 points à la mi-séance.
Mardi, l’indice vedette parisien était retombé sous ce seuil, plombé par ce même secteur bancaire qui avait alors été secoué par l’annonce surprise d’une taxe sur les superprofits générés par établissements italiens. L’avertissement de Moody’s sur les banques américaines émis lundi soir avait également jeté un froid.
Finalement, le gouvernement Meloni revoit un peu sa copie sur son projet de prélèvement exceptionnel. Le montant de cette taxe ne pourra pas excéder 0,1% des actifs pondérés en fonction des risques d’une banque. Ce qui a plu aux marchés, voyant d’un bon œil ce changement des règles du jeu.
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Un palmarès inversé
Les banques européennes et françaises profitent de cet adoucissement de la position du gouvernement italien. Parmi les plus fortes hausses du jour, BNP Paribas et Crédit Agricole qui sont les établissements bancaires les plus exposés à l’Italie, progressent respectivement de 2,1% et 0,8% après avoir cédé 3% et 2,5% la veille. Avec une hausse de 2%, Société Générale fait plus que combler son retard accusé la veille (-1,7%).
A Milan, le secteur sort aussi la tête de l’eau alors que certaines actions avaient plongé jusqu’à 11% la veille à l’image de Bper Banca.
Mais c’est TotalEnergies (+3%) qui occupe la tête du CAC 40, bénéficiant du rebond des cours pétroliers à un plus haut depuis le mois d’avril. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre progresse de 0,8% à 86,86 dollars et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre gagne 0,9% à 83,66 dollars. La production de l’Opep et ses alliés a d’ailleurs atteint en juillet son plus bas niveau en près de deux ans, d’après une enquête Platts de S&P Global citée par l’AFP.
A l’image des marchés pétroliers, la place parisienne relègue au second chef la publication d’une nouvelle statistique chinoise décevante. L’indice des prix à la consommation en Chine, principale jauge de l’inflation, s’est contracté de 0,3% sur un an en juillet, une tendance qui fait entrer le pays en déflation. Malgré ce nouveau mauvais signal sur la santé de la deuxième économie mondiale, les valeurs du luxe s’affichent en hausse. LVMH progresse actuellement de 0,9%, Hermès de 1,1% et Kering de 1,4%.
Une seule valeur du CAC évolue en baisse, et elle est anecdotique puisque Publicis perd 0,1%.
Sur le marché des changes, l’euro reprend quelques couleurs (+0,2%) à 1,0979 dollar. La monnaie unique profite d’un affaiblissement du billet vert, avec un retour de l’appétit pour le risque sur les marchés et après les déclarations d’un responsable de la Réserve fédérale américaine plaidant pour un maintien des taux en septembre.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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