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(BFM Bourse) – Le CAC 40 affiche une progression de 0,4% ce vendredi soir après les chiffres de l’emploi américain, qui était le grand rendez-vous de cette fin de semaine. Mais ce sursaut d’orgueil s’avère insuffisant, l’indice vedette redonne 3,89% en rythme hebdomadaire.
La place parisienne clôture cette dernière séance en légère hausse de 0,42% à 7111,88 points après la publication du rapport sur l’emploi américain en début d’après-midi montrant un ralentissement des créations d’emplois en juin.
Le mois dernier, les Etats-Unis ont donc créé 209.000 nouveaux postes, contre 240.000 attendus par un consensus compilé par le Wall Street Journal, tandis que le taux de chômage s’est inscrit en léger recul à 3,6%.
Derrière ce relatif apaisement des tensions sur le marché du travail, se cache encore une progression du salaire moyen. Il s’est encore apprécié de 0,4% par rapport au mois de mai et 4,4% sur un an. C’est légèrement au-dessus des 0,3% de hausse sur un mois, attendue par le marché. Or, pour les investisseurs, cette composante ajoute encore un argument supplémentaire à la Réserve fédérale américaine pour procéder à de nouvelles hausses de taux.
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Ce qui explique la réaction timorée des investisseurs après cette statistique, qui était le point d’orgue de cette semaine sur les marchés. La progression du jour est surtout insuffisante pour combler les lourdes pertes accumulées sur la semaine. En rythme hebdomadaire, le CAC 40 qui a enchaîné 4 séances de baisses sur 5, affiche un bilan peu flatteur (-3,89%).
Jeudi, la place parisienne avait lâché plus de 3% déjà inquiète du resserrement des politiques monétaires, celui de la Réserve fédérale américaine (Fed), en tête, à la suite de la publication du compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de l’institution américaine, montrant que la pause de juin sur les hausses de taux avait été sujette à débat. La tendance avait été aussi renforcée par les chiffres bien meilleurs qu’anticipé sur l’emploi dans le secteur privé du cabinet ADP.
Sur le front de la géopolitique, la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen, est actuellement en tournée en Chine dans un contexte tendu entre les deux pays. Li Qiang, le Premier ministre chinois, a déclaré entrevoir une sorte « d’arc-en-ciel » dans les relations entre la Chine et les Etats-Unis. Mais dans le cadre d’une visite diplomatique, ces propos sont évidemment sujets à caution.
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Un fin de semaine étincelante pour SES-imagotag
Du côté des valeurs, SES-imagotag s’est offert un rebond de 31,60% ce vendredi malgré la nouvelle saillie de Gotham City Research, le vendeur à découvert, qui a publié le deuxième volet de son rapport au vitriol contre l’entreprise. Mais le marché attendait probablement des attaques plus franches et concrètes, alors que ce second tome n’apporte pas d’éléments supplémentaires vraiment brutaux.
Airbus a repris 1,3% après avoir fait état de 72 livraisons d’avions au mois de juin, soit un net relèvement de la cadence, ce qui crédibilise son objectif de 720 avions livrés pour l’ensemble de 2023.
Il était difficile de suivre Rallye ce vendredi, avec un titre bien volatil. Encore en hausse de 13% en début d’après-midi, l’action termine sa course sur un repli de 2,9%. L’Autorité des marchés financiers a requis une amende de 27,5 millions d’euros contre la maison-mère de Casino pour diffusion d’informations fausses ou trompeuses.
Sur les autres marchés, l’euro reprend des couleurs (+0,6%) à 1,0955 dollar après les chiffres de l’emploi américain. Les cours du pétrole évoluent un peu dans le vert. Le contrat sur le Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s’adjuge 1,6% à 77,75 dollars le baril, tandis que celui sur le WTI coté à New York pour août prend 1,7% à 73,03 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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