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(BFM Bourse) – Le conseil scientifique d’Euronext a rendu sa décision ce jeudi. Le groupe de médias et de communications retourne dans le CAC 40 alors que les spécialistes des paiements le quitte.
Le verdict est tombé. A l’issue de sa réunion de ce jeudi, le conseil scientifique de l’opérateur boursier Euronext a statué sur la composition des indices de la Bourse de Paris, à savoir le CAC 40 et le SBF 120.
Vivendi fait son retour dans le CAC 40, seulement six mois après l’avoir quitté. Worldline en sort. Le changement sera effectif à l’ouverture de la séance du lundi 18 décembre.
Vivendi avait été expulsé du CAC 40 le 19 juin dernier par le spécialiste des solutions de paiements dans le monde du travail Edenred.
Une logique sectorielle?
Depuis, le groupe ayant pour actionnaire de référence la société Bolloré SE n’a pas vraiment connu un rallye boursier fantastique. Le cours ne s’est adjugé que 4% et le titre Vivendi reste en repli de 2,6% depuis le 1er janvier, bien loin de la progression du CAC 40 (+14,75%).
D’autres groupes étaient davantage pressentis pour rejoindre l’indice phare de la place de Paris, notamment Accor (+46% sur 2023) dont la capitalisation boursière est pourtant supérieure à celle de Vivendi (9 milliards contre 8 milliards) avec un flottant supérieur, autour de 75%.
Matthias Desmarais, directeur de l’activité actions d’Oddo BHF, avait évoqué dans BFM Bourse, peu avant la décision du conseil scientifique, la possibilité qu’Eiffage ou Vivendi rentrent dans l’indice.
Le conseil scientifique d’Euronext a pu juger que Vivendi représentait un secteur assez peu présent sur le CAC 40, à savoir les médias, et finalement pas si éloigné de la tech, celui de Worldline.
Le groupe de paiements était lui clairement menacé, même si Alstom était lui aussi souvent cité parmi les potentiels candidats à la sortie.
Worldline a, en octobre, abaissé ses objectifs annuels et mis de côté ses cibles de moyen terme tout en publiant une croissance inférieure aux attentes. Ce qui a constitué un sérieux revers auprès d’un marché qui avait déjà affiché son désamour, ces dernières années, pour le secteur des paiements.
L’action du groupe a perdu près de 59% sur une seule séance, certainement un record absolu pour un titre du CAC 40. Et sur l’ensemble de 2023, la société abandonne 57% environ.
Aucun changement n’est à signaler par contre du côté du SBF 120.
J. M. – ©2023 BFM Bourse
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