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Séance compliquée hier à la Bourse de Paris, dont l’indice phare a été plombé par BNP-Paribas (-9,21%). L’établissement français a publié des résultats inférieurs aux attentes au quatrième trimestre, en raison de revenus décevants aux attentes couplés à des coûts plus élevés. La banque de la rue d’Antin a également abaissé ses objectifs pour 2025.
Dans ce très mauvais sillage, les autres dossiers bancaires de l’indice ont subi des dégagements appuyés, à l’image de Crédit Agricole (-2,81%) ou encore Société Générale (-4,01%).
Par ailleurs Dassault Systèmes a sombré (-10,36%), après avoir rendu une copie trimestrielle décevante. La mauvaise performance des licences et la croissance terne dans les sciences de la vie sont pointées par les analystes.
Résultats inférieurs aux attentes pour Sanofi (-4,10%). Le groupe pharmaceutique a publié ce mardi un résultat net des activités inférieur aux attentes et annoncé le départ de son directeur financier.
Il a fallu de surcroit digérer l’issue, mercredi, de la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed qui a définitivement douché les espoirs des opérateurs les plus optimistes envisageant encore une première baisse des taux en mars.
« Le président de la Fed a confirmé que la politique monétaire serait assouplie en 2024, précisant toutefois que le geste ne lui semblait pas imminent. Il y a quelques semaines, les marchés voyaient une première baisse des taux en mars comme une quasi-certitude, maintenant, ce serait plutôt en mai », résument les économistes d’Oddo BHF.
Les responsables de la Fed ont « clairement indiqué qu’ils avaient besoin de voir davantage de progrès en matière d’inflation avant de réduire les coûts d’emprunt, ce qui laisse peu d’espoir pour une baisse des taux en mars prochain », abonde John Plassard de Mirabaud. « Mars n’est plus le scénario de référence », conclut Bank of America.
La Fed reste attentive aux tensions sur l’emploi. D’emploi il est justement question tout au long de la semaine, avec en point d’orgue ce jour le rapport fédéral NFP (Non Farm Payrolls), sur la santé de l’emploi privé pour le mois de janvier. A signaler mercredi la relative bonne nouvelle mercredi avec l’avant-goût que constitue l’enquête du cabinet privé en ressources humaines ADP (Automatic Data Processing) avec des créations de postes (107 000) très nettement en-deçà de la cible. Dans l’immédiat, les opérateurs ont pu prendre connaissance hier des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, en très légère hausse à 224 000 nouvelles unités.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de jeudi dans le vert, à l’image du Dow Jones (+0,97%) et du Nasdaq Composite (+1,30%). A noter les publications rassurantes d’Amazon et Meta, en forme après-bourse, tandis que la copie trimestrielle d’Apple a pour sa part déçu, malgré un retour à la croissance au T4.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0880$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 74,10$.
A l’agenda ce vendredi à 14h30, à suivre en priorité le rapport NFP (Non Farm Payrolls), sur l’emploi privé américain au mois de janvier.
Voici les consensus correspondants:
Taux de chômage: légère hausse à 3.8% de la population active
Salaire horaire moyen: +0,3% contre +0,4% en décembre
Créations de postes, secteur privé hors agriculture: 187 000.
A suivre également, à 16h00, l’indice de confiance des consommateurs américains (U-Mich) en données révisées.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Le biseau (wedge) qui prédominait jusque là a été brisé dans son élan par la formation d’un ample gap et d’un accroissement des gains en cours même de séance vendredi 26 janvier. C’est désormais un défi de taille qui attend le CAC: la création d’une série de records absolus. Pour ce faire, la participation des seuls secteurs du luxe et des spiritueux serait insuffisante.
Dans l’immédiat, une respiration des cours est l’option privilégiée sur cette dernière partie de la semaine. Avec un oeil attentif aux titres ayant le plus grimpé depuis la mi-janvier.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l’indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu’un franchissement des 7695.00 points raviverait la tension à l’achat. Tandis qu’une rupture des 7406.00 points relancerait la pression vendeuse.
Graphique en données horaires

Graphique en données quotidiennes

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