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(BFM Bourse) – Le CAC 40 a terminé la séance en progression de 0,21% ce vendredi et gagne du terrain sur l’ensemble de la semaine. La fermeté affichée par le président de la Fed face à l’inflation a ralenti la hausse du marché.
Jerome Powell empêche la Bourse de Paris de finir la semaine sur une hausse trop franche. Le CAC 40 a ainsi terminé la séance de ce vendredi avec une progression de 0,21% à 7229,60 points. Sur l’ensemble de la semaine l’indice parisien a avancé de 0,91%, un gain qui est loin de compenser sa chute de 2,4% de la précédente semaine.
Pourtant, Jerome Powell n’a pas infléchi son discours ni réservé de grandes surprises lors de son discours d’ouverture du symposium de Jackson Hole, ce vendredi. Le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine a estimé que bien qu’elle ait passé son pic, l’inflation aux Etats-Unis « demeure trop élevée »
« Nous sommes prêts à relever encore les taux si nécessaire, et nous avons l’intention de maintenir notre politique à un niveau restrictif jusqu’à ce que nous soyons convaincus que l’inflation se rapproche durablement de notre objectif », a poursuivi le banquier central, assurant que la Fed maintenait son objectif de 2% d’inflation.
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Les marchés toujours dans le flou
« Jerome Powell a souligné l’engagement du FOMC (le comité de politique monétaire de la Fed, NDLR) en faveur de la dépendance aux données dans son discours de Jackson Hole aujourd’hui, mais rien n’indique que les signes de résilience économique ont déjà incité les responsables de la Fed à revoir leurs perspectives de taux à la hausse », note Capital Economics. « Nous continuons de penser qu’une baisse plus forte que prévu de l’inflation de base convaincra la Fed de réduire considérablement ses taux l’année prochaine », a poursuivi le think tank.
« Jerome Powell fait de la conjoncture (…) alors que l’on attendait de lui des orientations plus structurelles sur sa perception de l’économie et sur la réponse de la Fed. Cela ne va pas réduire les incertitudes sur les marchés », a de son côté écrit sur X (ex-Twitter) Philippe Waechter, chef économiste d’Ostrum Asset Management.
« Jerome Powell s’est exprimé et je ne pense pas que nous puissions être trop surpris par ce qui a été dit », juge de son côté Craig Erlam d’Oanda. « Bien que cela ait provoqué une certaine volatilité sur les marchés, je ne pense pas que cela s’écarte vraiment de ce qui a été dit précédemment », ajoute-t-il.
JCDecaux en haut de l’affiche
Bien que sans surprise, la fermeté affichée par Jerome Powell a suffi à soutenir les rendements obligataires, le taux du bon du Trésor américain à deux ans s’inscrivant à 5,076% contre 5,014% jeudi soir.
Du côté des valeurs, JCDecaux s’est démarqué, prenant 3,2% grâce à un relèvement de recommandation de la part de Deutsche Bank à « acheter » contre « conserver » précédemment.
Nanobiotix a gagné 7,1% alors que Jefferies a repris sa couverture à l’achat sur l’action.
Sur les autres marchés, l’euro perd 0,3% face au dollar à 1,0799 dollar, le billet vert bénéficiant du discours de Jerome Powell. Les contrats pétroliers gagnent du terrain. Le contrat d’octobre sur le Brent de mer du Nord prend 1% à 83,30 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York s’adjuge 1,2% à 80 dollars le baril.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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