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(BFM Bourse) – L’indice parisien a terminé en légère hausse ce mardi. La génération de cash de Bouygues a enchanté le marché, au contraire de celle d’Eurofins.
La Bourse de Paris est parvenue à retrouver de l’entrain au cours de la journée. Le CAC 40 termine finalement la séance de ce mardi en hausse de 0,2% à 7.948,40 points et se rapproche du seuil psychologique des 8.000 points.
La séance est restée relativement peu animée en matière de données économiques. Les investisseurs ont pris acte d’une baisse des commandes de biens durables aux Etats-Unis de 6,1% en janvier. L’indice de confiance des consommateurs américains mesuré par le Conference board a lui reculé à 106,7 en février, contre un indice attendu à 115,1 par les économistes interrogés par le Wall Street Journal.
Mais les grands indicateurs de la semaine, tels que la deuxième estimation du PIB américain ou les données sur l’inflation en Europe et aux Etats-Unis, seront publiés dans les prochains jours.
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Eurofins a souffert
Côté baisse, Eurofins a chuté (-6,7%) après avoir publié un flux de trésorerie nettement inférieur aux attentes et sabré son dividende à 50 centimes par action contre 1 euro au titre de 2022.
Edenred a perdu 5% malgré des résultats annuels en ligne ou même supérieurs aux attentes. Un intermédiaire financier estime que le marché a pu vendre l’action faute d’avoir eu davantage de détails et de commentaires plus « offensifs » de la direction sur l’enquête dont le groupe fait l’objet en Italie. Le PDG du groupe, Bertrand Dumazy, a répété lors d’une conférence avec des analystes que le groupe était à la disposition des autorités italiennes et qu’il était « confiant » sur l’issue de cette enquête.
A contrario, Bouygues a progressé fortement en s’adjugeant 8% après avoir dévoilé des résultats annuels 2023 jugés « robustes » par Stifel.
Hors SBF 120, la performance de GTT a été remarquable, avec une hausse de 8,9%. Le groupe spécialiste des membranes cryogéniques pour le transport de GNL a fait état lundi soir de résultats 2023 supérieurs aux attentes du marché. Surtout, il a indiqué tabler sur une très forte hausse de ses revenus et de son résultat brut d’exploitation pour 2024.
On notera également la variation de Casino (+43,3%) qui ne veut pas forcément dire grand-chose au vu de la capitalisation désormais bien mince du groupe (73 millions d’euros) et de son nominal de « penny stock ». Le tribunal de commerce a validé lundi soir la restructuration financière du groupe et sa prise de contrôle par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Dans un communiqué, Rallye, la future ex-maison mère de Casino, a rappelé qu’une fois cette restructuration achevée elle perdrait le contrôle du groupe, en ne détenant alors plus que 0,1% du capital. La conséquence est que la dette non sécurisée de Rallye deviendra exigible par ses créanciers, et le groupe se retrouvera alors en cessation de paiements. Rallye a indiqué qu’il demanderait l’ouverture d’une procédure en liquidation judiciaire.
Sur les autres marchés, l’euro est quasi stable face au dollar à 1,0849 dollar. Le pétrole progresse. Le contrat d’avril sur le Brent de mer du Nord gagne 0,7% à 82,24 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York prend 1% à 78,34 dollars le baril.
Julien Marion – ©2024 BFM Bourse
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