[ad_1]
(BFM Bourse) – L’indice parisien a terminé en baisse de plus de 1% cette séance du 15 août dans de faibles volumes. Des indicateurs décevants en Chine ont pesé sur le marché, même si la bonne tenue des ventes de détail aux Etats-Unis a limité la casse dans l’après-midi.
La Bourse de Paris était bien partie pour connaître une séance rouge vif ce mardi 15 août, journée logiquement marquée par de faibles volumes en raison du jour férié en France.
Le CAC 40 a finalement terminé sur une baisse sensible mais pas catastrophique de 1,1%, à 7267,70 points.
Les mauvaises statistiques en Chine ont pesé sur la tendance, alors que la séance de la veille avait, elle, été pénalisée par les craintes sur la situation financière du promoteur immobilier chinois Country Garden Holdings.
« Nous avons eu droit à une nouvelle série de données économiques qui, une fois de plus, n’ont pas répondu aux attentes. Par exemple, la production industrielle chinoise en juillet n’a augmenté que de +3,7 % en glissement annuel (contre +4,3 % attendus), tandis que les ventes au détail ont chuté à +2,5 % (contre +4,0 % attendus) », développe Deutsche Bank. De leur côté, les prêts aux ménages ont atteint le mois dernier leur niveau le plus faible depuis 2009.
>> Accédez à nos analyses graphiques exclusives, et entrez dans la confidence du Portefeuille Trading
Des ventes de détail américaines de bonne facture
Ces indicateurs ont été publiés après que la banque centrale chinoise a décidé de réduire un de ses taux de référence de 15 points de base (0,15%) « ce qui constitue la réduction la plus importante depuis 2020 », note Edward Moya d’Oanda.
« Les données qui ont suivi la baisse des taux n’ont pas été très encourageantes pour le reste de l’année et obligeront les autorités à poursuivre l’assouplissement », poursuit-il, jugeant que la situation de la Chine « est bien pire qu’on le pensait initialement ».
Toutefois, alors que le CAC 40 semblait se diriger vers une baisse qui aurait pu dépasser les 1,5%, la chute s’est quelque peu stabilisée dans l’après-midi. Un indicateur américain, à savoir les ventes de détail pour le mois de juillet, a été rassurant, avec une progression sur un mois de 0,7%, contre 0,4% attendu par les économistes sondés par le Wall Street Journal.
Ce qui suggère que « le resserrement de la politique monétaire a toujours un impact remarquablement faible sur l’activité économique réelle, mais ce n’est pas nécessairement un problème pour la Fed (la Réserve fédérale américaine, NDLR) alors que les preuves continuent de suggérer que les pressions inflationnistes s’estompent rapidement », analyse Capital Economics.
Le luxe à la peine
Dans ce contexte peu engageant, la totalité du CAC 40 a fini dans le rouge, mais avec des replis relativement modérés. Teleperformance, qui a signé la plus forte baisse de l’indice, n’a ainsi perdu « que » 2,4%.
Très dépendants de l’actualité macroéconomique, et la Chine en particulier, une importante terre de croissance pour eux, les groupes de luxe ont subi des dégagements. L’Oréal a perdu 1,7%, malgré un relèvement de recommandation de la part de Bernstein à « surperformance ». LVMH a abandonné 1,5%, Hermès 1%, Kering 1% également.
Danone a reculé de 1,8% alors que Bernstein est passé de « performance de marché » à « sous-performance » sur l’action.
Sur les autres marchés, l’euro prend 0,2% face au dollar à 1,0926 dollar. Les cours du pétrole baissent nettement, plombés eux aussi par la conjoncture chinoise en berne, synonyme d’inquiétude pour la demande. Le contrat d’octobre sur le Brent de mer du Nord abandonne 1,8% à 84,68 dollars le baril tandis que celui de septembre sur le WTI coté à Wall Street perd 2,2% à 80,72 dollars le baril.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
[ad_2]
Source link