[ad_1]
(BFM Bourse) – Cet article, en accès libre, est produit par l’équipe de recherche en analyse et stratégie boursière de BFM Bourse. Pour ne manquer aucune opportunité, consultez l’intégralité des analyses et découvrez nos portefeuilles en accédant à notre espace Privilèges.
Après avoir perdu plus de 3% la semaine passée, le marché parisien a commencé à panser ses plaies lundi (+0,29% à 7 184 points), à l’aube d’une semaine qui sera marquée par de nombreux indicateurs statistiques américains majeurs, parmi lesquels ce mardi les commandes de biens durables, l’indice de confiance des consommateurs (Conference Board), mercredi un discours de J Powell, jeudi le PIB et vendredi les prix PCE, mesure de prédilection de la Fed pour son appréciation de la dynamique des prix.
Les marchés n’auront que peu goûté à la baisse, encore plus forte que prévu, de l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne, à 88.5. « L’effondrement de l’Ifo allemand, ainsi que la baisse des indices PMI, publiés vendredi, suggèrent que le PIB allemand s’est probablement contracté pour le troisième trimestre consécutif au cours du deuxième trimestre », souligne Capital Economics.
Pour rappel, L’ambiance était plombée par la publication vendredi d’une batterie d’indicateurs d’activité PMI en Europe. Toutes les cibles sont complètement manquées. En particulier, la composante industrielle allemande ressort à 41.0, au plus bas depuis… mai 2020. La composante services en France, attendu à 52.2, s’effondre à 48.
Fermeté chronique des grandes banques centrales, alertes de ralentissement marquée des économies, absence de mesure de relance en Chine, humiliation de Poutine… Les arguments qui militent pour l’ouverture du parapluie ne manquent pas dans les salles des marchés.
Côté valeurs, le secteur de la défense a perdu de l’attitude, Dassault Aviation a cédé 3,6% et Thales 2,6%, alors que la mutinerie en Russie du groupe paramilitaire Wagner, finalement abandonnée samedi soir, a mis en lumière des fragilités du côté du camp russe. Et provoque des spéculations de marché sur une potentielle fin du conflit en Ukraine, ce qui est perçu négativement pour le secteur.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la première séance de la semaine dans le rouge, à l’image du Dow Jones (-0,04% à 33 714 points) ou du Nasdaq Composite (-1,16% à 13 335 points). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a perdu 0,45% à 4 328 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0920$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 69,20$.
A l’agenda ce mardi, à suivre en priorité outre Atlantique, les commandes de biens durables à 14h30, l’indice S&P Case Schiller des prix immobiliers dans une vingtaine d’agglomérations représentatives à 15h00, l’indice de confiance des consommateurs (Conference Board), les ventes de logements neufs et l’indice manufacturier de la Fed de Richmond à 16h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
La décroissance des points hauts successifs (24 avril, 19 mai, 16 juin) est désormais caractérisée.
Nous surveillions vendredi le gap tracé jeudi. Il a été préservé en clôture, avec de surcroît une clôture de la bougie hebdomadaire sur ses points bas. Ce qui vient dégrader davantage la configuration de court terme.
Un passage en vue hebdomadaire laisse deviner un début de figure chartiste peu avenant.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l’indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l’indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 7410.00 points.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
©2023 BFM Bourse
[ad_2]
Source link