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(BFM Bourse) – Le CAC 40 a terminé en nette hausse ce mercredi, le marché se satisfaisant du rapport ADP sur l’emploi américain.
La Bourse de Paris enchaîne une deuxième belle séance ce mercredi. Le CAC 40 a terminé en hausse de 0,66% à 7.435,99 points et ne se situe plus qu’à quelques encablures de son record en séance de 7.581,26 points (le 24 avril dernier).
L’optimisme continue de prévaloir sur le marché, qui commence désormais à anticiper les futures baisses des taux directeurs des grandes banques centrales.
Le rapport du cabinet ADP sur l’emploi américain est plutôt allé dans le sens des investisseurs. Le nombre de créations de postes est ressorti à 103.000 en novembre, assez loin du consensus compilé par le Wall Street Journal à 128.000 unités. Ce qui suggérerait que les tensions sur l’emploi se tassent, laissant du champ à la Réserve fédérale américaine (Fed) pour maintenir ses taux directeurs avant de les réduire.
Ces données ne constituent toutefois qu’un prélude imparfait aux chiffres officiels qui seront publiés vendredi après-midi.
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Renault en forme
« Il est indéniable que les données de la fin de la semaine – le rapport sur l’emploi aux États-Unis – sont celles que tout le monde attend avec impatience, mais les informations publiées entre-temps comblent le vide et contribuent à renforcer l’idée que l’économie est un peu plus souple et que les pressions sur les prix s’estompent », explique Craig Erlam d’Oanda.
Et les données du cabinet ADP « doivent être prises avec des pincettes lorsqu’il s’agit du rapport sur l’emploi de vendredi et ont parfois été un indicateur extrêmement peu fiable, mais elles suggèrent tout de même que l’emploi est en baisse », poursuit-il.
Du côté des valeurs, l’automobile était en grande forme. Renault a signé la plus forte hausse du CAC 40 (+5,9%), et Stellantis a pris 2,9%.
Rémy Cointreau a perdu 1,6% alors que la banque UBS a abaissé son conseil d' »acheter » à « neutre ».
Du côté des plus petites valeurs, Catana a chuté de 8% après avoir publié une rentabilité en nette baisse sur l’ensemble de son exercice 2022-2023, en raison de l’inflation et des soucis logistiques.
Sur les autres marchés, l’euro perd 0,1% face au dollar à 1,079 dollar. Les cours du pétrole dévissent. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord abandonne 3,4% à 74,61 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le WTI coté à New York perd 3,9% à 69,52 dollars le baril, repassant sous les 70 dollars pour la première fois depuis juillet.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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