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(BFM Bourse) – Cet article, en accès libre, est produit par l’équipe de recherche en analyse et stratégie boursière de BFM Bourse. Pour ne manquer aucune opportunité, consultez l’intégralité des analyses et découvrez nos portefeuilles en accédant à notre espace Privilèges.
Galvanisé par le dossier NVidia (+16,40%), le CAC 40 s’est un peu plus rapproché du seuil symbolique des 8 000 points, inscrivant de nouveaux sommets historiques, en séance à 7 924 points.
Au quatrième trimestre (clos fin janvier 2024), Nvidia a encore réédité l’exploit d’exploser les attentes des analystes en dévoilant des revenus de 22,1 milliards de dollars, contre 6,05 milliards de dollars de revenus générés lors de la même période l’an passé. La hausse est donc vertigineuse, puisque ses ventes ont flambé de 265% sur un an. Et pourtant, les attentes étaient déjà bien élevées, le consensus de place visait un chiffre d’affaires de 20,4 milliards de dollars sur la période.
« Il convient de noter que le consensus initial pour le quatrième trimestre, avant les prévisions de l’entreprise en novembre, s’élevait à 17,9 milliards de dollars, ce qui souligne l’escalade rapide de la trajectoire de croissance de Nvidia », rappelle Stephen Innes de SPI Asset Management.
C’est la demande pour l’IA qui a soutenu porté si haut l’activité du groupe historiquement présent dans les puces graphiques. Cette publication révèle en creux la puissance de cette demande, ce besoin de puces à forte performance de calcul. L’IA est définitivement un megatrend de marché.
« Le spécialiste des semi-conducteurs n’a pas déçu avec ses solides résultats pour le quatrième trimestre », éclaire Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM. « L’entreprise continue de profiter de sa position dominante sur le segment des cartes graphiques qui sont les plus performantes pour être moteur d’IA (entraînement et inférences). Cela booste les ventes, évidemment. Certains craignent que Nvidia puisse connaître le même sort que Cisco à la fin des années 1990 et qu’il se fasse disrupter par un nouvel entrant. C’est toujours une possibilité, évidemment. Mais, dans l’immédiat, l’horizon est dégagé. »
Au chapitre statistique, les opérateurs ont pris connaissance des toutes premières estimations des indicateurs d’activité PMI pour la Zone Euro en février. Si l’industrie déçoit (46,1), les services surprennent positivement, regagnant les 50 points, seuil qui sépare par construction une expansion d’une contraction du secteur considéré.
« Il y a une lueur d’espoir alors que la zone euro se dirige vers une reprise. Cela est particulièrement visible dans le secteur des services », commente Norman Liebke, Economist à la Hamburg Commercial Bank. « L’indice PMI HCOB correspondant est désormais de 50 points et a donc cessé de diminuer pour la première fois depuis juillet de l’année dernière. Le dernier chiffre PMI laisse espérer une reprise dans la zone euro, […]. Il y a aussi un certain optimisme dans les derniers chiffres de l’emploi, qui ont augmenté à un rythme plus rapide que dans le
le mois précédent. »
Néanmoins, tempère M. Liebke, « l’Allemagne constitue un frein à la croissance de la zone euro. Alors que la France se redresse plus fortement tant dans les services que dans secteurs manufacturiers, l’Allemagne est à la traîne. Le secteur des exportations de services a particulièrement stimulé la France en février, tout en ralentissant l’Allemagne. Une explication possible à cela pourrait être l’augmentation de l’activité touristique, dont profite la France, bien plus que l’Allemagne. »
Aucune surprise à signaler sur les données finales des IPC (indices des prix à la consommation) en Zone Euro, sans écart par rapport aux premières estimations. En rythme annuel, les prix, hors alimentation, énergie, alcool et tabac, les prix ont progressé de 3.3%.
Outre Atlantique, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage sont ressorties en baisse, à proximité immédiate du seuil des 200 000 nouvelles unités, matérialisant et confirmant les tensions sur le marché de l’emploi privé.
Côté valeurs, Sopra Steria a bondi de 9,74% dans le sillage de l’annonce de solides résultats et d’un projet de cession. Excellent accueil de la copie trimestrielle de Bureau Veritas également, qui a gagné 7,52%.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé dans le vert grâce à un puissant effet NVidia. Le Dow Jones a gagné 1,18% à 39 069 points et Nasdaq Composite 2,96% à 16 041 points. Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a progressé de 2,11% à 5 087 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0830$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 78,00$.
A l’agenda ce vendredi, à suivre en priorité l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne à 10h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
L’indice a franchi sur gap les 7 700 points et s’engage dans une zone de navigation inexplorée entre 7 700 et le seuil symbolique des 8 000 points. L’oscillatoire RSI (indice de force relative) se redresse, laissant augurer une ultime poussée haussière avant consolidation décomposable en plusieurs jambes. On surveillera avec attention la formation éventuelle d’un gap d’essoufflement ou d’épuisement, dans les prochaines séances.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est positif sur l’indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario haussier est valable tant que l’indice CAC 40 cote au dessus du support à 7700.00 points.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
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