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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris prolonge son rebond, préférant se concentrer sur le ralentissement des prix à la consommation aux Etats-Unis plutôt que sur la révision à la baisse des perspectives de croissance pour la zone euro pour 2023.
La Bourse de Paris reste bien orientée, toujours ravie de la confirmation d’un ralentissement marqué (et supérieur aux attentes) de l’inflation américaine. Le CAC 40 poursuit donc sa progression sur les 7.200 points ce mercredi à la mi-séance à 7.227,96 points. L’indice vedette parisien ajoute ainsi 0,6% à son ascension de 1,4% mardi soir.
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Les marchés n’ont pas manqué de saluer la confirmation du ralentissement de la hausse des prix à la consommation aux Etats-Unis le mois dernier. Par rapport à octobre 2022, l’inflation se chiffre désormais à +3,2% contre +3,7% le mois précédent, sous la cible à +3,3%, selon les dernières données publiées par le Département du Travail. Mieux encore, l’inflation dite « core », c’est-à-dire hors prix de l’alimentaire et de l’énergie, s’établit à 4,0% sur un an, soit au plus bas depuis plus de deux ans. La statistique du jour éloigne encore plus la perspective d’un relèvement des taux de la Réserve fédérale américaine.
Les investisseurs prendront encore connaissance ce mercredi d’une statistique relative à l’inflation aux Etats-Unis. Les prix à la production pour octobre seront publiés à 14h30 tout comme les ventes au détail, là aussi pour le mois d’octobre.
En Europe, des signaux similaires d’apaisement des prix sont aussi visibles. En France par exemple, l’inflation s’est nettement repliée en octobre, à 4% sur un an contre 4,9% en septembre.
Mais cette bataille contre l’inflation à un prix. Et c’est Bruxelles qui dépeint un tableau un peu plus sombre pour l’économie européenne. La Commission européenne a une nouvelle fois abaissé ses prévisions de croissance pour 2023 et 2024, avec une croissance du PIB révisée à 0,6% et 1,2% en 2024.
Le marché salue également les progrès aux Etats-Unis pour éviter « un shutdown », après le vote mardi soir à la Chambre des représentants d’une rallonge budgétaire de l’Etat fédéral. La balle est désormais dans le camp du Sénat pour éviter la paralysie de l’administration américaine.
Le luxe en forme, Alstom déraille
Des bonnes statistiques publiées en Chine constituent l’autre bonne nouvelle sur les marchés. Les ventes au détail et les chiffres de production industrielle pour octobre ont en effet progressé sur un mois comme sur une année. Ce qui profite d’ailleurs aux valeurs du luxe à Paris.
LVMH s’apprécie de 2,4%, Kering de 1,7% et Hermès progresse pour sa part de 1,2%.
En revanche, rien ne va plus pour Alstom qui sombre de plus de 20% après avoir évoqué la possibilité de faire appel au marché pour rétablir sa situation financière.
Sur le marché des changes, l’euro fait une pause (-0,15%) à 1,0863 dollar après s’être apprécié de 1,65% en réaction aux chiffres de l’inflation américaine. Du côté des tarifs pétroliers, ils consolident après leur rebond la veille, à la suite d’un rapport mensuel de l’Opep plus optimiste sur la demande en or noir. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, cède 0,7% à 81,93 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en décembre, redonne 0,8% à 77,60 dollars.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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