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(BFM Bourse) – Nous avions sélectionné l’an passé une vingtaine d’actions qui pourraient répliquer la performance du célèbre barbu s’il était un conglomérat. Comment ce panier de titres a-t-il évolué sur un an?
Et si le père Noël était une multinationale cotée, dans quelles actions faudrait-il investir pour répliquer la performance boursière de la « Santa Claus Company »? Nous nous étions posé cette question il y a un an et, à l’aide de plusieurs gérants, nous avions tenté d’y répondre en définissant un portefeuille d’une vingtaine de valeurs (21 exactement).
Sa composition s’avérait assez variée: du champagne (LVMH, Laurent Perrier, Vranken Pommery, Lanson BCC, qui possède les marques Champagne Chanoine Frères et Champagne Lanson), des jouets (Mattel, Hasbro) des jeux vidéos (Nintendo, Electronics Arts) de la musique (Spotify, Universal) et du commerce (Amazon, Fnac Darty et Ceconomy, un groupe allemand qui ressemble beaucoup à Fnac Darty).
Nous avions également retenu les chocolatiers Nesté et Lindt, Walt Disney et Netflix pour le streaming, le spécialiste des salles de sport Basic Fit (« pour les bonnes résolutions du Nouvel An », nous expliquait Thierry Gautier, de GSD gestion), ainsi que Compagnie des Alpes et ses stations de haute altitude pour les sports d’hiver. Sans oublier Coca-Cola, société réputée pour avoir fixé l’imagerie du Père Noël.
Mais l’entreprise dont la présence vous étonnera le plus est certainement Stora Enso. « Quand on pense au père Noël comme entreprise, Stora Enso vient tout de suite à l’esprit. Comme le père Noël elle est finlandaise, et elle fait du bois dans l’Europe du Nord. Cette société est spécialisée dans la pâte à papier et ses dérivés. C’est LA compagnie du père Noël », nous expliquait Nicolas Descoqs, gérant financier chez Clartan Associés.
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La tech a bien aidé
Comment ce panier de valeurs a-t-il évolué depuis l’année dernière? A-t-il fait mieux ou moins bien que le CAC 40?
Réponse: depuis le 23 décembre 2022 (dernière journée cotée avant Noël de l’an passé) ces 21 titres ont progressé en moyenne de 17,67%, une performance finalement très proche de celle du CAC 40 sur la période (16,4%*) mais donc légèrement supérieure.
Cela montre que notre panier possède une vertu: il est relativement diversifié, ce qui explique qu’il évolue finalement de façon comparable à un grand indice. Même s’il convient de souligner l’absence de valeurs des grandes industries (énergie, aéronautique, matière premières, défense etc…) qui ont porté les marchés sur la fin de l’année.
Dans le détail, les actons « tech » ont clairement porté ce portefeuille du père Noël. Spotify a gagné 149%, grâce à de bons résultats portés par des réductions de coûts, Amazon 79%, Netflix, qui a connu des gains d’abonnés record, 65,8% et Nintendo dans une moindre mesure a pris 23,7%. Rappelons que les valeurs tech ont grandement bénéficié cette année des anticipations de la fin des hausses de taux directeurs de la Réserve fédérale américaine, un mouvement de marché bénéfique aux valeurs de croissance.
A contrario, plusieurs titres tirent la performance vers le bas notamment Fnac Darty (-21,7%) qui a souffert des répercussions de l’inflation sur les dépenses de ménages qui ont réduit les achats de biens discrétionnaires. Dans une moindre mesure, Hasbro (-12,7%) a été concerné par cette tendance, au contraire de son comparable Mattel (+11,8%). L’action de ce dernier groupe a été portée par une amélioration du sentiment de marché à l’égard du titre, alimenté par le succès de l’adaptation cinématographique de Barbie (1,4 milliard de dollars de recettes dans le monde, selon Mojo Box Office), qui a porté les ventes de poupée.
Une belle performance sur 10 ans
Coca Cola (-9,7%) et Nestlé (-10%) ont de leur côté pu pâtir des inquiétudes du marché sur leurs produits, avec l’essor des traitements anti-obésité de Novo Nordisk et Eli Lilly.
Si vous aviez investi 1000 euros dans chacune de ces 21 valeurs, votre portefeuille s’élèverait à 24.322 euros environ (hors commissions et impôts) soit un gain de 15,8%. La différence avec la performance boursière s’explique par des effets de changes négatives, notre panier comprenant plusieurs valeurs cotées aux Etats-Unis, à Zurich ainsi qu’une au Japon (Nintendo).
Sur 10 ans, le portefeuille affiche une performance de près de 197%, cette fois très largement supérieure au CAC 40 (+80%). Cette surperformance s’explique là encore par les bonds assez vertigineux des groupes de tech. Netflix a pris plus de 800%, Electronic Arts 501%, Amazon 675% et Nintendo 418%. On peut également ajouter LVMH qui a gagné 533% même si le groupe de luxe a connu une année 2023 un peu contrastée en Bourse.
En supposant que vous ayez investi 1000 euros sur chaque valeur cotée il y a 10 ans (17 au total, car Ceconomy, Basic Fit, Spotify et Universal n’étaient pas présentes en Bourse à l’époque), votre portefeuille atteindrait près de 58.000 euros…
*Note de méthodologie : pour les comparaisons sur 10 ans, nous avons retenu le cours d’une action en décembre 2013, et pour un an nous avons pris le cours du 23 décembre 2022.
Nous avons pris les mêmes dates pour les taux de changes euro-dollar, euro-franc suisse et euro-yen.
Pour des raisons pratiques, les cours des actions et les taux de changes pour l’année 2023 ont été arrêtés jeudi 21 décembre après la clôture des marchés européens
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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