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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris ploie une nouvelle fois sous les prises de bénéfices. Le CAC 40 perd près de 1,60% à la clôture ce mercredi soir, les investisseurs doutent après l’euphorie de la fin d’année. La méforme du secteur du luxe pèse également sur la tendance à Paris.
On aurait préféré un meilleur début d’année pour la Bourse de Paris. Le CAC 40 affiche une deuxième séance consécutive de baisse (-1,58%), et a préservé non sans difficulté les 7.400 points pour terminer à 7.411,86 points mercredi soir, soit à un plus bas depuis un mois. Pour ne rien arranger, l’indice vedette parisien réalise sa pire clôture depuis celle du 21 septembre 2023 (-1,59%).
Le temps est donc aux prises de bénéfices, après une fin d’année 2023 placée sous le signe d’un optimisme alimenté par des anticipations d’importantes baisses de taux directeurs en 2024 de la part de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Le pétrole repart à la hausse
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À ce sujet, les investisseurs émettent quelques doutes et veulent avoir plus d’indications pour confirmer ou non ce scénario. Baromètre de ce scepticisme, le marché obligataire, qui connaît des tensions. Le taux d’intérêt de l’emprunt à 10 ans américain a brièvement franchi la barre des 4% ce mercredi, au plus haut depuis mi-décembre, avant de très légèrement se détendre à 3,966%.
Plusieurs statistiques américaines étaient aussi au programme du jour. L’activité manufacturière américaine s’est redressée plus que prévu en décembre, à 47,4 points contre 46,4 en novembre, tout en restant sous les 50 points, niveau marquant la frontière entre contraction et expansion de l’activité.
Du côté des offres d’emploi aux Etats-Unis, pour le mois de novembre, elles ont baissé plus que prévu, selon l’enquête Jolts à 8,79 millions contre 8,821 millions anticipés par le consensus et après 8,852 millions d’offres en octobre. Puis, les marchés prendront connaissance du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine.
À noter le rebond du pétrole ce mercredi après-midi en réaction à des informations de Reuters relatant des manifestations locales ayant entraîné une réduction de la production d’un important champ pétrolifère en Libye. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, rebondit donc de 2,9% à 78,07 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, flambe de 3% à 72,52 dollars.
Sanofi en forme, mais pas le luxe
Les valeurs défensives ont tiré leur épingle du jeu, comme Danone (+1,7%), Orange (+1,2%) ou Sanofi qui a gagné aussi 1,2%, soutenu par un relèvement de recommandation de Wolfe Research qui passe à surperformer avec un objectif de cours de 105 euros.
En forte hausse dans les premiers échanges, Atos a perdu 5,8% après avoir annoncé ce mercredi matin discuter d’un rachat par Airbus (-2,1%) de son activité BDS (big data et cybersécurité).
Le secteur du luxe n’est pas non plus en grande forme, avec Kering qui a perdu 3% alors que Stifel, qui est à conserver sur le dossier, a réduit son cours cible de 430 à 420 euros. LVMH n’a pas échappé à la baisse (-3,8%), tout comme Hermès (-1,9%).
Sur le marché des changes, l’euro cède 0,3% à 1,0908 dollar.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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