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(BFM Bourse) – Cet article, en accès libre, est produit par l’équipe de recherche en analyse et stratégie boursière de BFM Bourse. Pour ne manquer aucune opportunité, consultez l’intégralité des analyses et découvrez nos portefeuilles en accédant à notre espace Privilèges.
Trou d’air traversé par le CAC 40 la semaine passée, sous l’effet du regain de tensions sur le compartiment obligataire consécutif à la dégradation de la note souveraine des Etats-Unis par Fitch. Néanmoins, la séance de vendredi aura apporté un peu d’oxygène, avec le contenu plutôt rassurant du rapport fédéral mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis.
L’indice phare tricolore a gagné 0,75% vendredi, à 7 315 points, pour un bilan hebdomadaire de -2,16%.
« Le taux 10 ans américain gagne près de 20 points de base (pdb) à ≈ 4.15 % et entraine le 10 ans à ≈ 2.6% en Allemagne et ≈ 3.15% en France », relève Jeanne Asseraf-Bitton, Responsable de la Recherche et Stratégie de BFT IM, faisant directement le lien avec l’abaissement de la notation Fitch: « l’agence baisse le rating de la dette US à AA+ (dégradation des finances publiques et gouvernance défaillante). Et le Trésor révise en hausse les émissions de titres du Trésor prévues au 3ème trimestre de 733 à 1007 Mrds ».
Concernant le rapport NFP (Non Farm Payrolls), il a rassuré par le nombre de créations de postes dans le secteur privé, écartant une nouvelle fois l’entrée dans une boucle prix-salaires. ont été inférieures aux attentes, à 187.000 emplois en juillet là où les analystes tablaient sur 200.000 nouvelles embauches sur la période. Le solde de juin a lui aussi été révisé en baisse à 185.000 contre 209.000 précédemment estimé. De son côté, le taux de chômage a reculé de 0,1 point à 3,5%. Le salaire horaire moyen s’est en revanche apprécié de 0,4% sur un mois, soit une hausse de 4,4% sur un an. Le marché espérait de son côté une accalmie du salaire horaire. Les pressions inflationnistes restent donc d’actualité, ce qui devrait pousser la Fed à poursuivre son mouvement de normalisation monétaire, malgré des créations de postes plus faibles que prévu.
Côté valeurs, les (para)pétrolières ont tiré leur épingle du jeu sur fond de renchérissement des cours de l’or noir, à l’image de Vallourec (+2,99%). Mais c’est Crédit Agricole (+6,14%) qui a dominé de la tête et des épaules les débats, grâce au rendements obligataires, mais surtout à sa copie trimestrielle, montrant le succès de sa division assurances.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de vendredi légèrement dans le rouge, à l’image du Dow Jones (-0,43%) et du Nasdaq Composite (-0,36%). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a perdu 0,53% à 4 478 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0980$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 82,70$.
A l’agenda ce lundi, à suivre en priorité l’indice Sentix de confiance des investisseurs en Zone Euro à 10h30.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
La sortie de figure de congestion le vendredi 21 juillet a été contrarié par deux fois, le 26 juillet, sur gap ample, et sur l’ensemble de la semaine passée, sur rupture de moyenne mobile courte. Le message haussier en a perdu son sens.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l’indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l’indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 7410.00 points.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
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